Des labos dans la villeIci des chercheuses et chercheurs en littérature expliquent que le masculin ne l'emporte pas sur le féminin
Pourquoi enseigne-t-on à l’école que l’accord masculin l’emporte sur le féminin ? Cette règle grammaticale n’a été initiée qu'au XVIIe siècle et ne s’est imposée qu’à la fin du XIXe avec l’instruction obligatoire. Les travaux pionniers de l’Institut d’Histoire des Représentations et des Idées dans les Modernités (IHRIM) dans le domaine des études sur l’histoire des femmes et des études de genre montrent, au-delà des questions de grammaire, comment les hiérarchies s’instaurent, se déplacent et s’imbriquent, selon des processus historiques dont la langue garde trace, et dont rendent compte les débats d’idées et les œuvres littéraires.
La spécificité des recherches menées à l’IHRIM se fonde sur une approche historicisée des idées et des représentations littéraires, symboliques, artistiques et scientifiques. Le projet repose sur la conviction que l’on ne peut comprendre le monde et les débats contemporains dans leurs racines et leurs structures que par une profonde connaissance du passé dont ils sont issus. |
Panneau sur le Campus de Tréfilerie Crédit photo : Isabelle Champion UJM |
Institut d’Histoire des Représentations et des Idées dans les Modernités (IHRIM) Université Jean Monnet/ CNRS / Université de Lyon 2 / Université de Lyon 3 / ENS de Lyon / Université Clermont-Auvergne Campus Tréfilerie – Bâtiment M
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