16-18 mai 2018

[HISOMA] - Colloque international « Dialectiques de la vieillesse dans l'Antiquité »

Les 16 et 17 mai
UJM Saint-Étienne - Campus Tréfilerie
33 rue du 11-Novembre  - Bât. H - Salle HR5

Le 18 mai
Université Lumière Lyon 2 - Campus Berges du Rhône
18 quai Claude Bernard - Lyon 7e - Bât. Érato - Salle des colloques (ER20)

Si la vieillesse, le vieillissement de la population et les « seniors » constituent aujourd’hui des problématiques sociétales aux enjeux divers (médicaux, économiques, moraux, etc.), ils sont également des thématiques fort anciennes qu’on trouve en particulier dans l’Antiquité classique.

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COORDINATION

Sandrine COIN-LONGERAY
(UJM Saint-Étienne)
Daniel VALLAT
(Université Lumière Lyon 2)

 

 

 

 

  • Si la vieillesse, le vieillissement de la population et les « seniors » constituent aujourd’hui des problématiques sociétales aux enjeux divers (médicaux, économiques, moraux, etc.), ils sont également des thématiques fort anciennes qu’on trouve en particulier dans l’Antiquité classique. L’objectif de la présente rencontre sera justement de présenter de nouvelles études et perspectives sur l’expression et la représentation du grand âge dans les langues et littératures latines et grecques. La réception dialectique de la vieillesse se révèle ambiguë dès les témoignages les plus anciens du monde gréco-romain : la vieillesse est valorisée chez Homère à travers la figure de vieux sages comme Nestor, tandis que la tragédie diffuse le topos inverse : l’homme chéri des dieux meurt jeune ; à l’époque historique, on peut mettre en parallèle les moqueries présentes dans la comédie, et un respect suffisant pour que le nom du vieillard donne des noms d’institutions politiques (geron/gerousia, senex/senatus). Par ailleurs, la vieillesse n’est pas une donnée absolue, mais un état relatif qui engage toute une série de couples dialectiques : les évidents « vieillesse/jeunesse », « vie/mort » ou « valorisation/dévalorisation », mais aussi des contrastes lexicaux, sexuels (homme/femme), génériques (quelles représentations dans quels genres littéraires), épistémologiques, individuels (topos vs expérience intime), etc.
  • Les communications mettront en valeur l’analyse lexicale et proprement littéraire de la vieillesse dans ses différentes dimensions, et les dynamiques à l’œuvre dans sa réception textuelle.
Contacts

Sandrine COIN-LONGERAY
sandrine.longeray @ univ-st-etienne.fr