La version de base d’Arcview ne permet pas le géoréférencement de fichiers images. Les extensions concernant le géoréférencement sont téléchargeables gratuitement sur Internet, à partir du site d’Esri. Cependant, il faut posséder une clé Arcview/Spatial Analyst qui est payante (il faut préciser que d'autres extensions entièrement gratuites existent). Des systèmes de projection cartographique supplémentaires sont également téléchargeables gratuitement à partir du site d’Esri.

En résumé, le géoréférencement nécessite les extensions correspondantes, mais leurs capacités dépassent les modules de géoréférencement des deux autres logiciels.

Il faut commencer par ouvrir ou créer un projet, pour ensuite créer une vue pour préparer l’importation. Avec Arcview 3, deux types d’extensions sont destinés au géoréférencement des fichiers en mode raster :

“ ImageWarp ” : cette extension permet de recaler une image à partir d'un fichier de point enregistrer au format DBF ou à partir d'un fichier déjà recalé (un scan 25 de l’IGN, par exemple). Ce fichier est récupéré sous Arcview et il faut ensuite procéder à la correspondance entre le fichier de forme et les points de la carte à intégrer. Un minimum de 3 points est toléré. Cette extension permet de visualiser à la fois l'image à géoréférencer et la carte de référence déjà recalée.

Remarque : l'interface utilisateur que propose cette extension est beaucoup plus conviviale que celles proposées dans les deux autres progiciels (facilité de repérage accrue). De plus cette extension permet la déformation de l'image (en utilisant une fonction polynomiale pour réaliser la transformation), ce qui permet d’ajuster un système de coordonnées sur un autre.

“ GéorefImage ” est une extension plus complète. Deux méthodes sont disponibles pour le géoréférencement d’une image:

la création interactive de points de calage ;

l'utilisation d'un fichier de paramètres (comme pour “ ImageWarp ”). Le recours à un fichier en format DBF est particulièrement avantageux pour des géoréférencement répétitifs (images décadaires d’une même zone géographique, par exemple).

Remarque : cette extension permet une rectification de l'image (entraînant la création de nouveaux pixels, dont la couleur est déterminée en fonction de la méthode de ré-échantillonnage sélectionnée (trois types de méthodes sont disponibles), et permet également des déformations.

Cette procédure n’est pas aisée et nécessite une certaine rigueur, notamment lorsque le fichier de points d’appui est important.

Au final, cette procédure est plus longue que pour les autres logiciels.