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manuel:la_geomatique_au_service_des_espaces_verts

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 ===== Acquisition des données ===== ===== Acquisition des données =====
-Selon la demande formulée, certaines données sont déjà disponibles au sein de la collectivité ou sur internet et accessibles gratuitement selon les cas. Il n’est alors pas toujours nécessaire d’aller créer la donnée. Il peut s’agir de relevés floristiques et faunistiques, de cartographies réalisées antérieurement ou parfois de données géoréférencées par le territoire ou des services extérieurs comme l’IGN ou Corine Land Cover, sous divers formats (images orthophotographiques ou entités vectorielles) nécessitant un traitement préalable à leur exploitation. Il est également important de bien se renseigner sur le contexte de réalisation de la donnée. Rares sont les données disponibles sur internet réalisées dans un objectif premier d’étude de la végétation. Cette dernière intègre généralement une caractéristique ou un élément d’une étude plus vaste telle que l’occupation des sols pour Corine Land Cover. Il en résulte l’obtention d’une donnée peu précise (en termes d’échelle et de classification). Attention aussi à la datation de la donnée et à sa fréquence de renouvellement. Dans le cas où le service géomatique est amené à réutiliser la donnée tous les ans par exemple, il est nécessaire de se renseigner sur la fréquence de mise à jour de la donnée et sur la façon dont la valeur temporelle de celle-ci est traîtée. Enfin, dans le cas où l’un des acteurs dispose déjà d’une plateforme de type SIG, il peut être pertinent de faire basculer le SIG sur une plateforme pour gagner du temps. Enfin, si la donnée est à créer, il existe plusieurs façons d’y procéder : soit directement sur le terrain avec des outils de relevé de coordonnées, ou alors par cartographie directe en se servant d’un support de type imagerie aérienne ou par drone.+Selon la demande formulée, certaines données sont déjà disponibles au sein de la collectivité ou sur internet et accessibles gratuitement selon les cas. Il n’est alors pas toujours nécessaire d’aller créer la donnée. Il peut s’agir de relevés floristiques et faunistiques, de cartographies FIXME /* cartes plus que cartographie*/ réalisées antérieurement ou parfois de données géoréférencées par le territoire ou des services extérieurs comme l’IGN ou Corine Land Cover, sous divers formats (images orthophotographiques ou entités vectorielles) nécessitant un traitement préalable à leur exploitation. Il est également important de bien se renseigner sur le contexte de réalisation de la donnée. Rares sont les données disponibles sur internet réalisées dans un objectif premier d’étude de la végétation. Cette dernière intègre généralement une caractéristique ou un élément d’une étude plus vaste telle que l’occupation des sols pour Corine Land Cover. Il en résulte l’obtention d’une donnée peu précise (en termes d’échelle et de classification). Attention aussi à la datation de la donnée et à sa fréquence de renouvellement. Dans le cas où le service géomatique est amené à réutiliser la donnée tous les ans par exemple, il est nécessaire de se renseigner sur la fréquence de mise à jour de la donnée et sur la façon dont la valeur temporelle de celle-ci est traitée. Enfin, dans le cas où l’un des acteurs dispose déjà d’une plateforme de type SIG, il peut être pertinent de faire basculer le SIG sur une plateforme pour gagner du temps. Enfin, si la donnée est à créer, il existe plusieurs façons d’y procéder : soit directement sur le terrain avec des outils de relevé de coordonnées, ou alors par cartographie directe en se servant d’un support de type imagerie aérienne ou par drone.
 Définition de la demande et création du cahier des charges Définition de la demande et création du cahier des charges
  
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   * Extraire des informations   * Extraire des informations
   * Visualiser les rendements, produits et matériaux utilisés pour l’entretien d’un espace, sites nécessitant une présence accrue ou non…   * Visualiser les rendements, produits et matériaux utilisés pour l’entretien d’un espace, sites nécessitant une présence accrue ou non…
-Ces outils sont eux-mêmes facilités par la capacité de communication entre acteurs au travers de cette plateforme. Chacun peut en effet ajouter, modifier, supprimer ou annoter des données sur la plateforme qui se veut accessible à tous. Elle peut également servir de support pour des consultants externes tels que des bureaux d’études cherchant à optimiser la gestion des espaces verts.+Ces outils sont eux-mêmes facilités FIXME /* L'usage de ces outils est facilité*/ par la capacité de communication entre acteurs au travers de cette plateforme. Chacun peut en effet ajouter, modifier, supprimer ou annoter des données sur la plateforme qui se veut accessible à tous. Elle peut également servir de support pour des consultants externes tels que des bureaux d’études cherchant à optimiser la gestion des espaces verts. 
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 Enfin, la plateforme SIG permet de valoriser les données acquises au travers de productions variées. La création de cartes, tableaux, bilans floristiques et faunistes à partir de la plateforme à destinations diverses (élus, publics, services d’entretien…) se retrouve facilitée. De plus, les études de l’évolution de la végétalisation d’un relevé à l’autre apportent des dimensions rétrospective et prospective pertinentes pour réaliser un bilan sur l’efficacité d’une politique ou non, qui peut alors être adaptée pour les années à venir. Un autre exemple concerne le suivi épidémiologique. Certaines espèces sont susceptibles de contracter des maladies et il est alors essentiel de suivre activement l’évolution de cette dernière et vérifier qu’elle ne s’étend pas à tout un espace ou quartier. La plateforme se révèle très utile pour cela. Enfin, la plateforme SIG permet de valoriser les données acquises au travers de productions variées. La création de cartes, tableaux, bilans floristiques et faunistes à partir de la plateforme à destinations diverses (élus, publics, services d’entretien…) se retrouve facilitée. De plus, les études de l’évolution de la végétalisation d’un relevé à l’autre apportent des dimensions rétrospective et prospective pertinentes pour réaliser un bilan sur l’efficacité d’une politique ou non, qui peut alors être adaptée pour les années à venir. Un autre exemple concerne le suivi épidémiologique. Certaines espèces sont susceptibles de contracter des maladies et il est alors essentiel de suivre activement l’évolution de cette dernière et vérifier qu’elle ne s’étend pas à tout un espace ou quartier. La plateforme se révèle très utile pour cela.
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 Nous avons vu que les SIG se révèlent très efficaces et utiles pour gérer les espaces verts au sein d’une collectivité. Dès lors que le travail préalable de définition des besoins, d’acquisition de données et de mise en place de la plateforme est effectué, il devient possible de produire des analyses spatiales mais aussi de gérer au quotidien les espaces et plus précisément la faune et la flore concernées. Sur le long terme, les usages du SIG peuvent s’étendre à d’autres thématiques toujours liées à la fonction première de celui-ci. La gestion de l’eau, ressource précieuse peut venir s’imbriquer avec les espaces végétalisés pour notamment observer les points d’eau utiles à ceux-ci. Nous avons vu que les SIG se révèlent très efficaces et utiles pour gérer les espaces verts au sein d’une collectivité. Dès lors que le travail préalable de définition des besoins, d’acquisition de données et de mise en place de la plateforme est effectué, il devient possible de produire des analyses spatiales mais aussi de gérer au quotidien les espaces et plus précisément la faune et la flore concernées. Sur le long terme, les usages du SIG peuvent s’étendre à d’autres thématiques toujours liées à la fonction première de celui-ci. La gestion de l’eau, ressource précieuse peut venir s’imbriquer avec les espaces végétalisés pour notamment observer les points d’eau utiles à ceux-ci.
  
- --- //[[|Annaëlle Lanceart]] M1 Géonum //11/03/2023 13:26////+===== Bibliographie ===== FIXME /* Vous auriez pu appeler ces éléments de bibliographie dans le texte*/ 
 +  * Aschan-Leygonie Christina, Cunty Claire et Davoine Paule-Annick, 2019, Les systèmes d’information géographique: principes, concepts et méthodes, Malakoff, Armand Colin (coll. « Cursus »). 
 +  * Auda Yves, 2018, Systèmes d’information géographique: avec les logiciels libres Grass et Qgis, Malakoff Paris, Dunod IRD éditions (coll. « Sciences Sup »). 
 +  * Delaney Julie, 2007, Geographical information systems: an introduction, 2nd ed., South Melbourne, Vic., Australia ; New York, Oxford University Press, 214 p. 
 +  * Divo Alain et Jault Franck, 2019, Mettre en œuvre un plan paysage et biodiversité: intégrer la nature en ville, Voiron, Territorial éditions (coll. « Les essentiels »), 112 p. 
 +  * Pornon Henri, 2015, SIG: la dimension géographique du système d’information, 2e éd., Paris, Dunod (coll. « InfoPro »). 
 +  * Roelandt Nicolas, 2019, Introduction à la géomatique et mise en place d’un système d’information géographique libre, Lille, D-BookeR éditions. 
 +  * Wade Tasha et Sommer Shelly (eds.), 2006, A to Z GIS: an illustrated dictionary of geographic information systems, 2nd ed., Redlands, Calif, ESRI Press : Independent Publishers Group [distributor], 268 p. 
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 + Annaëlle Lanceart 2023
manuel/la_geomatique_au_service_des_espaces_verts.1678537667.txt.gz · Dernière modification : //11/03/2023 13:27// de lanceart

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