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Géomatique en santé l’accessibilité géographique aux équipements de santé

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Introduction :

Selon l’INSEE, 560 000 habitants vivent dans des territoires avec une densité moyenne, manquant d'équipements de proximité. Pour des territoires qualifiés de « ruraux », la problématique liée au manque de médecin et au manque d'équipements est de plus en plus abordé encore plus depuis les dernières crises sanitaires lié au covid et qui permet de bien montrer les inégalités dans la répartition des équipements de première nécessité sur le territoire. La géographie de la santé, est une discipline qui permet de croiser la santé et son rapport au territoire. La géographie des maladies ou encore la géographie des soins, permet d’instaurer une analyse sociale et spatiale de l'offre de soins, des inégalités liées à l’accès à la santé sur les populations ou encore de la diffusion des maladies sur le territoire. Elle permet de mesure l’impact sanitaire dans l’espace.

Ce qui est intéressant c’est de comprendre les mesures et les outils permettant d’analyser la répartition spatiale des thématiques liées, à la fois à la dispersion et la distribution sanitaire sur le territoire, mais également l’accès aux structures de soin. Ces outils peuvent être des indicateurs d’état de santé empruntés à l’épidémiologie, ou encore, les outils de l’information géographique (Systèmes d’Information Géographiques (SIG), télédétection, cartographie, analyse spatiale). Ils permettent à la fois de stocker la donnée, représenter spatialement et analyser statistiquement les comportements spatiaux des objets d’analyses.

Les objectif liant la géomatique et la géographie de la santé, permettent de définir le territoire dit «de la santé » mais aussi de mesurer l’encadrement sanitaire de la population ; de rechercher à évaluer l’ajustement du système de soins aux besoins des populations, et tout cela à différentes échelles. Permettre de fixer une analyse la plus complète en ajustant la demande, le besoin et en comprenant les dynamique territoriale et les inégalités. Cette discipline et l’application géomatique qui contribue à l’analyse, permet de poser une réflexion sur la planification et sur l'aménagement sanitaires du territoire.

Pour mesurer l’accessibilité géographique, je vais aborder, des indicateurs spatiaux que l’on caractérise de modèle gravitaire. Dans notre cas nous tacherons de comprendre à travers l’Indice d’éloignement, comment nous pouvons retranscrire une disparités spatiales autour des établissements de santé sur un territoire d’étude.

Modèle gravitaire:

Les modèles gravitaires ont pour origine la loi de Reilly, qui émet l'hypothèse que “l'attraction est proportionnelle à la taille des centres et inversement proportionnelle au carré des distances entre la zone intermédiaire et les centres urbains concernés.” Cette dernière s’appuie sur le principe de gravité universelle de Newton et permet de générer des zones que l'on nomme zone de chalandise. Pour faire simple, en envisageant des distances et des attractivités entre nos points d'étude, nous pouvons créer une zone de chalandise.

Ces zones peuvent prendre différentes formes en cartographie; les cartes isochrone ou isométrique sont de bons exemples de modèle gravitaire

Exemple d'isochrone généré sur Géoportail établit sur une zone autour du campus Tréfilerie à moins de 20 min à pied.

Le modèle gravitaire représente donc un bon moyen d'estimer des interactions spatiales en se basant sur la masses d'objets étudiés et la distance qui les sépare.

Pour la suite nous allons tacher de comprendre comment peut-on évaluer, à partir d'indices, l'accessibilité aux équipements dans le cas du Canada.

l’indice d’éloignement des SDR:

Cette indice permet de caractériser l'éloignement d'un objet à partir de plusieurs critères établis. Le cas d'étude que nous observons à utilisé les critères suivants:

- la proximité de tous les centres de population (CTRPOP) à l’intérieur d’un rayon donné.

- la taille de la population dans chaque centre de population.

(CTRPOP: concentration démographique d'au moins 1 000 habitants et une densité de population de 400 habitants ou plus au kilomètre carré)

(SDR: Subdivision de recensement, territoires considérés comme étant des équivalents municipaux à des fins statistiques)

Nous pouvons décrire l'application de cet indice de la manière suivante. En considérant une collectivité i comme étant la somme de la taille des centres de population (POP) qui est accessibles aux résidents de la collectivité i, cela divisée par une mesure de la proximité déterminé par le coût de déplacement C de chaque centre de population relativement à cette même collectivité. En considérant que cela s'applique pour tous les centres de population se trouvant restreint à un temps de déplacement T établis à 150 minutes, ou deux heures et demie, par rapport à la collectivité. La formule est la suivante;

La limite de cette indice dans notre cas, est qu'il peut engendrer des effets de bords, car en effet l’utilisation des CTRPOP pourraient exclure certaines établissements qui se situeraient à l’extérieur des limites des centres de population.

Mesures de l’accessibilité:

A l'inverse de l’indice d’éloignement, qui permet de calculer la distance par rapport à un centre de population, la mesure de l'accessibilité mesure la distance entre SDR. L'avantage dans ce cas si, est que le découpage des SDR au Canada représente une exactitude bien plus précise de la répartition des entreprises selon le registre (RE).Autrement dit le risque d'effet de bord est réduit.

Dans ce cas, il faut noté que pour évaluer l’accessibilité, le revenu brut total (RevTot) a été utilisé. Ce dernier permet de mesurer au sein des SDR, pour des entreprises regroupées selon leur code du SCIAN; que plus le revenu d'une entreprise est élevé, est plus on considère que l'entreprise représente un poids plus important en termes d'accès aux services. De plus il faut noté que cet indice permet de prendre en compte seulement les interactions à l’intérieur de distances de navettage à moins de 150 minutes de temps de déplacement; que si à moins de 150 minutes de temps de déplacement on ne recense pas de service , mais que la SDR est bien reliée au réseau routier principal, les données relatives à la SDR la plus proche sont utilisées pour effectuer le calcul.

L'intérêt de cet indice, et qu'il va insister sur l’offre de service plus que la population.

Normalisation des valeurs :

Pour normaliser les valeurs en établissant une échelle comprise entre 0 et 1, on établit le calcul suivant:

Cette normalisation se comprend de la manière suivante:

- pour l’indice d’éloignement, 0 correspond à la valeur d’éloignement minimale et 1, à la valeur maximale.

-pour les mesures de l’accessibilité, 0 correspond à la SDR pour laquelle la valeur d’accessibilité d’un service donné est la plus basse. A l'inverse 1, correspond à la SDR pour laquelle cette valeur est la plus forte.

manuel/geomatique_sante.txt · Dernière modification : //17/05/2023 00:43// de joliveau

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