manuel:la_geomatique_au_service_des_espaces_verts
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====== La géomatique au service des espaces verts ====== | ====== La géomatique au service des espaces verts ====== | ||
- | Les espaces verts, à l’instar des transports, voient leur gestion évoluer depuis plusieurs décennies. Il n’est pas rare à l’heure actuelle d’entendre parler de gestion « différenciée » ou « intégrée » des espaces verts dans les municipalités. | + | |
+ | ===== Préambule ===== | ||
+ | Les espaces verts, à l’instar des transports, voient leur gestion évoluer depuis plusieurs décennies. Il n’est pas rare à l’heure actuelle d’entendre parler de gestion « différenciée » ou « intégrée » des espaces verts dans les municipalités. | ||
+ | * Des usages | ||
+ | * Des enjeux d’adaptation au changement climatique (économie | ||
+ | * Des perturbations anthropiques (pollutions, | ||
+ | Ces nouvelles approches nécessitent un suivi plus actif et une attention toute particulière. | ||
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+ | En parallèle | ||
Ces deux tendances sont étroitement liées si l’on se penche sur le rôle croissant des Systèmes d’Information Géographiques au sein de la gestion d’une commune. En effet, la capacité des logiciels de SIG à répondre aux nouveaux besoins dans la gestion des espaces verts tend à numériser le secteur. Le SIG devient alors un outil de gestion, de communication entre acteurs et de suivi en temps réel. Il ne faut cependant pas mettre de côté les étapes préalables et faisant suite à la mise en œuvre d’un SIG. La phase d’acquisition des données, de leur gestion dans une base de données ou encore la valorisation des travaux et analyses complètent le champ d’action de la géomatique vis-à-vis des espaces verts. | Ces deux tendances sont étroitement liées si l’on se penche sur le rôle croissant des Systèmes d’Information Géographiques au sein de la gestion d’une commune. En effet, la capacité des logiciels de SIG à répondre aux nouveaux besoins dans la gestion des espaces verts tend à numériser le secteur. Le SIG devient alors un outil de gestion, de communication entre acteurs et de suivi en temps réel. Il ne faut cependant pas mettre de côté les étapes préalables et faisant suite à la mise en œuvre d’un SIG. La phase d’acquisition des données, de leur gestion dans une base de données ou encore la valorisation des travaux et analyses complètent le champ d’action de la géomatique vis-à-vis des espaces verts. | ||
- | On comprend dès lors que la géomatique constitue un levier d’action pertinent pour les gestionnaires, | + | On comprend dès lors que la géomatique constitue un levier d’action pertinent pour les gestionnaires, |
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- | L’idée ici sera d’expliciter l’utilité de la géomatique pour mettre en œuvre une politique environnementale efficace, le préambule ci-dessus est loin d’être exhaustif. De plus, il est primordial de cerner les enjeux et les moyens que la géomatique apporte à la gestion de l’environnement. Il est également essentiel d’aborder les limites de la géomatique dans la gestion des espaces verts, mais aussi de se poser les bonnes questions avant d’envisager une telle politique. En effet, la géomatique ne constitue pas une fin en soi mais un moyen d’améliorer les pratiques des gestionnaires et acteurs. À partir de ce constat, il est primordial de cerner le contexte et les besoins de la municipalité avant de se lancer dans une numérisation de la gestion environnementale. Les questions «pour qui/ | + | L’idée ici sera d’expliciter l’utilité de la géomatique pour mettre en œuvre une politique environnementale efficace. |
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Cet extrait se veut utile aux étudiants, acteurs des collectivités, | Cet extrait se veut utile aux étudiants, acteurs des collectivités, | ||
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+ | ===== Analyse des besoins et de l’existant ===== | ||
+ | Les SIG constituent une réponse à la mise en œuvre d’un plan de gestion des espaces verts. En effet, l’existence d’une plateforme permet de centraliser une vaste quantité de données, consultables à tout moment par tous les acteurs concernés. La création du SIG nécessite cependant un certain protocole et une analyse du contexte pour être le plus efficace et durable possible. Il sera ici question de détailler la méthodologie de mise en place du SIG pour une collectivité. | ||
+ | Contextualisation de la demande et des besoins | ||
+ | |||
+ | Il est nécessaire, | ||
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+ | ===== Acquisition des données ===== | ||
+ | Selon la demande formulée, certaines données sont déjà disponibles au sein de la collectivité ou sur internet et accessibles gratuitement selon les cas. Il n’est alors pas toujours nécessaire d’aller créer la donnée. Il peut s’agir de relevés floristiques et faunistiques, | ||
+ | Définition de la demande et création du cahier des charges | ||
+ | |||
+ | Une fois les données intégrées dans la plateforme, une nouvelle étape se présente. Celle-ci consiste à développer la plateforme en fonction des besoins émis précédemment. Le SIG peut en effet permettre de consulter la fiche technique d’un élément végétal (sous forme d’infobulle notamment), mais il est aussi possible de mettre en place un système de filtre temporel par exemple afin d’accéder à l’information souhaitée. Enfin le système de requête peut lui aussi venir en aide aux acteurs | ||
+ | |||
+ | ===== Usages et entretien de la plateforme ===== | ||
+ | La plateforme, une fois opérationnelle devient un véritable outil de gestion. Elle permet par exemple de : | ||
+ | * Suivre en temps réel les interventions menées par les équipes sur le terrain | ||
+ | * Programmer et planifier des tâches | ||
+ | * Extraire des informations | ||
+ | * Visualiser les rendements, produits et matériaux utilisés pour l’entretien d’un espace, sites nécessitant une présence accrue ou non… | ||
+ | Ces outils sont eux-mêmes facilités FIXME /* L' | ||
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+ | {{: | ||
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+ | Enfin, la plateforme SIG permet de valoriser les données acquises au travers de productions variées. La création de cartes, tableaux, bilans floristiques et faunistes à partir de la plateforme à destinations diverses (élus, publics, services d’entretien…) se retrouve facilitée. De plus, les études de l’évolution de la végétalisation d’un relevé à l’autre apportent des dimensions rétrospective et prospective pertinentes pour réaliser un bilan sur l’efficacité d’une politique ou non, qui peut alors être adaptée pour les années à venir. Un autre exemple concerne le suivi épidémiologique. Certaines espèces sont susceptibles de contracter des maladies et il est alors essentiel de suivre activement l’évolution de cette dernière et vérifier qu’elle ne s’étend pas à tout un espace ou quartier. La plateforme se révèle très utile pour cela. | ||
+ | |||
+ | Pour que le SIG reste efficace dans le temps, il faut garder en tête que les données doivent régulièrement être mises à jour et qu’une personne se charge de l’homogénéité des données et de l’entretien global de la plateforme. Dans le cas contraire, la plateforme peut rapidement devenir obsolète voire inexploitable. | ||
+ | |||
+ | ===== Conclusion ===== | ||
+ | Nous avons vu que les SIG se révèlent très efficaces et utiles pour gérer les espaces verts au sein d’une collectivité. Dès lors que le travail préalable de définition des besoins, d’acquisition de données et de mise en place de la plateforme est effectué, il devient possible de produire des analyses spatiales mais aussi de gérer au quotidien les espaces et plus précisément la faune et la flore concernées. Sur le long terme, les usages du SIG peuvent s’étendre à d’autres thématiques toujours liées à la fonction première de celui-ci. La gestion de l’eau, ressource précieuse peut venir s’imbriquer avec les espaces végétalisés pour notamment observer les points d’eau utiles à ceux-ci. | ||
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+ | ===== Bibliographie ===== FIXME /* Vous auriez pu appeler ces éléments de bibliographie dans le texte*/ | ||
+ | * Aschan-Leygonie Christina, Cunty Claire et Davoine Paule-Annick, | ||
+ | * Auda Yves, 2018, Systèmes d’information géographique: | ||
+ | * Delaney Julie, 2007, Geographical information systems: an introduction, | ||
+ | * Divo Alain et Jault Franck, 2019, Mettre en œuvre un plan paysage et biodiversité: | ||
+ | * Pornon Henri, 2015, SIG: la dimension géographique du système d’information, | ||
+ | * Roelandt Nicolas, 2019, Introduction à la géomatique et mise en place d’un système d’information géographique libre, Lille, D-BookeR éditions. | ||
+ | * Wade Tasha et Sommer Shelly (eds.), | ||
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