Avec Geoconcept, l’importation d’un fichier raster nécessite la présence ou la création d’une carte, ce qui implique la sélection d’un type d’unité et d’une résolution associée. Il faut importer l’image à géoréférencer : Menu Liens > importer raster. Une boîte de dialogue apparaît en proposant les outils nécessaires au géoréférencement. Le logiciel permet l’importation de différents formats d’images ( Consulter Importation et Exportation de données). Il est important de noter que le volume des fichiers image à intégrer est illimité pour les formats bmp non compressé de 2 à 16 millions de couleurs, dim (SPOTView) (format GEOSPOT) en 8 bits (niveaux de gris) et 24 bits (16 millions de couleurs) , tif non compressé, compressions Packbits, LZW, CCITT 3, et gif. Mais pour les JPG, PNG, TIFF, etc. le volume ne doit pas excéder la mémoire RAM de l’ordinateur.

Géoconcept crée par défaut un type et un Sous-Type ponctuel nommé “Raster”. Si l’on veut que l’image soit enregistrée sous un type et un Sous-Type différent, il est nécessaire de le créer avant l’importation. Après avoir sélectionné le fichier, il faut caler l’image voulue en cliquant sur placer à la main. La boite de dialogue est simple et présente 7 fonctions principales encadrées en rouge ci-dessous : Gestion de la transparence, Vue globale, Zoom avant, Zoom arrière, Saisie des points de calage, Edition des points existants.

3 méthodes de saisie des points sont proposées :

• Clic sur l’image et clic correspondant sur la carte géoconcept (utile quand on ne connaît pas les coordonnées des objets).
• Clic sur l’image et édition des coordonnées correspondantes sur la carte.
• La troisième méthode permet de spécifier les coordonnées à utiliser en sélectionnant un objet sur la carte.

I faut ensuite procéder à la reconnaissance des points d’ancrage sur l’image (clic sur un pixel) en y associant les coordonnées correspondantes (saisie du X et du Y pour chaque point sélectionné). Géoconcept tolère un minimum de 4 points d’ancrage, ce qui est toujours déconseillé pour des corrections géométriques satisfaisantes. Plus le nombre de points est grand, plus l’image aura un positionnement exact. Le logiciel propose ensuite 3 méthodes de transformation pour effectuer le calcul du calage :

• Le calage sans rotation, qui engendre une translation et/ou un changement d'échelle, d’où le même X et le même Y (homothétie) ;
• Le calage Helmert, qui permet le déplacement des coordonnées, le changement d'échelles identiques dans les deux directions (X et Y) et une rotation. Cependant, cette méthode n'autorise pas les changements d'axes ;
• Liste à puceLe calage Helmert étendu, qui autorise toutes les déformations sur le même principe que la méthode précédente, avec cette fois la possibilité d’opérer un changement d'orthogonalité des axes, et des échelles différentes en X et en Y.

Ces méthodes de transformation représentent un avantage certain par rapport aux corrections que l’on peut réaliser avec d’autres logiciels comme Mapinfo.

Remarque : Géoconcept offre également la possibilité de modifier les contrastes, la luminosité, et la translucidité (transparence) de l’image, ou encore de la transformer en niveaux de gris, ce qui représente un outil particulièrement avantageux pour le repérage et la visualisation.

• Géoconcept

AUDOUX Florent & BOYER Maxime, Géoconcept 7.3 - 2015