Comme Mapinfo, Arcview permet de :

• Afficher graphiquement la table ou non (affichage graphique des données)
• Compacter une table (pour cela il ne faut pas qu'elle soit en lecture seule)
• Indexer un champ
• Renommer une table
• Contient tous les éléments de contrôle d’un tableur
• Rafraîchir une Table
• Convertir un thème en fichier de formes

Toute modification d’une table commence en mode mise à jour et se termine par fin de mise à jour (menu → Thème). La case sera alors entourée d’un tiret.

Pour mieux visualiser les enregistrements sélectionnés dans la table, vous pouvez les transporter en premières lignes à l'aide de l'outil favoris ou l'icône correspondant

Les champs sont aisément triés à l'aide des icônes croissantet décroissant

Remarques :

Les actions favoris et tri n'ont bien sûr aucun impact sur l'ordre dans lequel sont sauvées les observations dans la table.

Rappelons que lorsqu'une table est chargée dans un projet, cela signifie que ArcView lit une table (fichier *.dbf le plus souvent) se trouvant sur le disque. Ce fichier peut donc dans le même temps être utilisé et modifié par une autre application (Excel par exemple).

Lorsque la table est en édition, le titre des champs, habituellement en italique, se redresse.

La gestion des accès par un nom d'utilisateur et un mot de passe n'est pas une fonctionnalité implémentée dans Arcview. Cependant les données peuvent être rendues non modifiables, mais cela peut être facilement contourné (mode lecture seule).

Un usager peut, en revanche, verrouiller les propriétés (permet de contrôler les caractéristiques telles que le nom, l'affichage, l'étiquetage, la définition des entités qu'il contient, etc) d'un thème par un mot de passe. Toutefois il est toujours possible de procéder à des mises à jour, des suppressions au sein du thème.

ArcView offre un mécanisme de verrouillage des fichiers multi-utilisateurs à l’aide d’un gestionnaire de verrous (Lock Manager) « client » (session ArcView) qui communique avec un service gestionnaire de verrous (serveur). Avec le verrouillage des fichiers, une session ArcView permet d'accéder aux fichiers en local ou via le réseau sans modifier les fichiers existants utilisés simultanément par une autre session ArcView.

Une jointure se base sur un champ en commun entre les deux tables. Pour joindre deux tables, il faut les ouvrir toutes les deux, et repérer les champs identiques. Il est possible de choisir n'importe quel champ comme base de jointure des tables, et pas seulement ceux qui identifient des entités géographiques.

• Sélectionner (en cliquant sur son nom) le champ concerné dans la table qui contient les données à transférer.
• Sélectionner le champ concerné dans la table de destination.
• Cliquer sur l'icône Jointure

Remarques :

L’ordre de sélection des colonnes est important : sélectionner la colonne de jointure en premier dans la table source et ensuite seulement dans la table de destination. La jointure n'est réalisable que si les champs identiques sont de même nature (texte, nombre…) et de même caractéristique (longueur notamment). L'intitulé de ces deux colonnes peut être différent.

Un utilisateur ne peut pas faire une jointure entre deux tables si l'une d'elle a déjà une jointure. Il peut alors soit supprimer les jointures précédentes ou exporter la table source dans une nouvelle table, puis l’ajouter au projet et effectuer la jointure.

La jointure n'est pas définitive, c'est à dire qu'elle n'est pas liée au thème d'accueil. Joindre deux tables n'affecte pas physiquement les fichiers, seul un lien est créé dans le Projet pour permettre de travailler. Dans le cas d'une table jointe, seuls les champs de la table de destination peuvent être modifiés. La modification des champs des tables source doit se faire directement dans celles-ci. Lorsque vous enregistrez un projet contenant une jointure, ArcView enregistre la définition de la jointure et non les données jointes.

Si l’usager désire créer une nouvelle table afin de conserver un enregistrement permanent des données jointes, il doit tout d’abord l’exporter à partir du menu Fichier, lui donner un nouveau nom et enfin l'ajouter au projet comme une nouvelle table. Cela est nécessaire s'il veut utiliser la table avec d'autres applications, toutefois il perd la liaison entre la table attributaire et son thème. La meilleure solution consiste à convertir en fichier de formes le thème sur lequel a été réalisé la jointure.

ArcView peut fusionner les tables en se basant sur les relations spatiales existant entre ces objets, via l’assistant de geotraitement. Il est aussi possible de faire cette opération avec l'assistant de géotraitement. La commande Affecter les données par jointure spatiale permet de joindre les données issues de la table attributaire d'un thème à la table attributaire d'un autre thème à l'aide d'une relation spatiale. Selon le type de données dont l'utilisateur dispose, la jointure appartient à l'un des trois types de relation spatiale suivants : « Le plus proche de…, Inclus dans… ou Est une partie de… ».

La manière de joindre présentée ci-dessus ne fonctionne que si le nombre d'observations dans la table de destination est égal ou supérieur au nombre d'observations dans la table source.

La liaison de tables établit un rapport entre la table de destination et la table source. A la différence de la jointure, la liaison se limite à définir un rapport entre deux tables, sans annexer les champs de la table source à ceux de la table de destination. L'option liaison établit une relation un vers plusieurs entre la table de destination et la table source. Dans le cas de la liaison, les tables ne sont pas modifiées, mais seulement unies par un lien. Cela est utile pour unir deux tables lorsque l'une d'entre elle contient plusieurs identifiants alors que la seconde n'en compte qu'un seul.

Le lien entre tables s'établit sur la base d'un champ qu'on retrouve dans les deux tables. Il n'est pas nécessaire que le nom du champ soit identique dans les deux tables, par contre le type de données doit être le même.

Le processus de fusion permet de créer un nouveau thème contenant au moins deux thèmes adjacents de même type de fichier de formes. L'option Fusionner (regroupement de thème) dans l'assistant du géotraitement permet d'ajouter les données tout en conservant les attributs contenus dans le fichier de formes sélectionné.

• Extension pour agréger plusieurs tables en un seul fichier DBF

Le script "Agreger_tables" permet d'assembler plusieurs tables ArcView (Dbase, Info ou Text) en une seule table au format DBase. Les tables doivent contenir les mêmes champs et doivent être ajoutées au projet avant l'exécution du script. Ce script présente l’avantage de regrouper des tables attributaires alors que l’assistant de Geotraitement traite uniquement des thèmes.

N’importe quelle source de bases de données qui soutient le format *.dbf peuvent être importées dans ArcView. ArcView devrait fonctionner avec toute base de données pour laquelle vous disposez d'un pilote ODBC et du logiciel client de base de données requis. Arcview permet de se connecter notamment à Excel ou toutes autres bases de données utilisant le protocole ODBC.

Comme pour Mapinfo, les manipulations sur une table externe sont limitées. L'utilisateur peut changer le nom de la table liée, faire des statistiques, mais il ne peut pas procéder à des requêtes, sélections, mises à jour.

La méthode de liaison avec une table externe est préférable dans les situations où les données sont continuellement mises à jour.

• Extension pour la mise à jour de données ODBC à partir d'ArcView

L’extension "sqlmaj" contient quatre outils pour mettre à jour interactivement des tables SGBDR sous ArcView:

• Ajout et suppression d'enregistrements,
• Modification interactive des données,
• Lancement de commandes SQL directement sur le serveur,
• Prise en compte éventuel des verrouillages.

En plus du lien par ODBC, Arcview permet d’établir une connexion SQL avec un serveur de base de données, puis de lancer une interrogation SQL afin de récupérer des enregistrements de la base de données et d’interroger une base de données. Ces enregistrements deviennent une table dans le projet actif.

L'utilisateur peut manipuler plus facilement une table avec la connexion SQL que la liaison ODBC. Il peut faire les mêmes manipulations que sur une table interne à Arcview. Cette connexion est en lecture seule car ArcView crée une copie temporaire de la table. Cette copie est alors jointe avec les données contenant les entités spatiales. Cette copie de table est toutefois dynamique, si une modification est faite dans la base, elle est répercutée dans la copie. En revanche, il ne peut pas faire de modifications (mises à jour, ajouter un champ…).

Spatial Data Engine (SDE) est le serveur de données¹⁾ d’ESRI qui est une extension pour les SGBD standards afin de pouvoir stocker et interroger des données géographiques. Il permet notamment de stocker une coordonnée Z pour les éléments.

Le module ArcSDE permet de gérer des bases de données partagées. ArcSDE permet de stocker la géométrie spatiale (les points, les lignes, les polygones…) et les données attributaires au sein d’une même base de données relationnelle.

On peut utiliser des données SDE dans ArcView. Grâce à l'extension Database Access ArcView peut fonctionner comme un client pour parcourir, visualiser et rechercher des données SDE.

“Avec Avenue, il est possible de mettre au point des applications clientes SDE allant au-delà des fonctionnalités de l'interface utilisateur fournie avec cette extension. Il est notamment possible de créer des scripts permettant d'effectuer des requêtes avancées et des opérations spatiales sur des thèmes de bases de données (application d'une zone d'intérêt, par ex.) et d'analyser des formes mesurées et tridimensionnelles stockées dans SDE. Il est en outre possible de créer des applications personnalisées pour la mise à jour des attributs et des données géométriques des colonnes spatiales SDE. Il est possible d'extraire des données de SDE, de les mettre à jour, puis de les réintégrer au jeu de données SDE.” Source, Aide ArcView 3.

Remarques :

Les clients d'ArcSDE peuvent être de toutes sortes : logiciels ESRI (ArcInfo, ArcView, MapObjects, ArcExplorer), logiciels de CAO/DAO (MicroStation, AutoCAD) ou applications développées directement à l’aide de l’interface de programmation ouverte et documentée.

“ArcSDE gère les données au sein d’une base de données continue et chaque requête donne lieu à une extraction qui se fait en traitement coopératif. Ainsi, pendant que le client reçoit et traite, le serveur continue d’envoyer des données.”, Source Esri France, 2005

— Groupe ArcView 04/11/2005 15:33

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