Lycéens de Chazelle sur Lyon

L'ICJ accueille des lycéens

L'Institut Camille Jordan reçoit une classe de 1ère du Lycée de Chazelle-sur-Lyon

 


 

Lundi 19 mars 2018, l'Institut Camille Jordan a eu le plaisir d’accueillir une classe de 1ère du lycée de Chazelle-sur-Lyon.


A cette occasion, un après-midi de médiation scientifique a été proposé, autour de 3 exposés :
- les mathématiques à l'Université et après l'Université, vaste programme,
- l'infini,
- les mathématiques sumériennes et babyloniennes.

 




Laurence Grammont

Les mathématiques à l'université et après l'université, vaste programme...



Laurence Grammont propose un moment d’échange avec les lycéens du lycée de Chazelles-sur-Lyon, autour de leurs principales interrogations :

• La place des mathématiques aujourd’hui,
• Quels métiers pour un mathématicien ?
• Comment choisir son orientation après le bac et les études en mathématiques,
• La Faculté des Sciences et Techniques de l’Université Jean Monnet.

 


Dans notre quotidien, les mathématiques sont omniprésentes et on les utilise sans s’en rendre compte. Elles ont une place essentielle dans beaucoup d’aspects de notre vie.

Malheureusement, les mathématiques ont souvent mauvaise presse auprès des jeunes.

Pourtant, l’apprentissage de cette discipline ouvre aujourd’hui toutes les portes des études supérieures scientifiques. Avec un bon niveau de compétences en mathématiques, il est possible d’étudier toutes les disciplines scientifiques : médecine, physique, chimie, informatique, biologie et également comptabilité, économie, gestion, marketing, etc...
Les mathématiques interviennent dans les transports, la météorologie, les jeux vidéo, la musique, la photographie... Elles contribuent à la résolution de problématiques actuelles telles que l’énergie, la santé, l’environnement, le développement durable…

          

 

Elles sont présentes dans tous les domaines de R&D tels que l’aéronautique, l’automobile, l’électronique, l’énergie, l’espace, les recherches pétrolières, les télécommunications, à travers la conception et la modélisation, l’analyse mathématique, la mise en œuvre mathématique, les algorithmes de recherche tels que facebook et google et la cryptographie et sécurité (https, SSL…).

 

           

 

On les trouve aussi dans l’Aide à la Décision-Mathématiques Financières, c’est-à-dire dans les assurances, les banques, les sociétés de services financières et également dans l'industrie, les services banques, assurances. Les mathématiques apparaissent dans de nombreux autres secteurs : sondage, gestion des risques, protection des données, …

           

 

Un diplôme en mathématiques offre donc un panel infini d’emplois, en France et dans le monde.

Avec une licence, il est possible, sur dossier, d’intégrer des Masters, afin de travailler dans l’enseignement et la recherche (dans les écoles, collèges, lycées, enseignement supérieur, CNRS, INRIA…), d’intégrer une école d’ingénieurs, des écoles de finances, de statistiques, de préparer des concours de la fonction publique de catégorie A, etc….

C’est la raison pour laquelle, les entreprises recherchent et recrutent massivement des hommes, et des femmes, diplômés en mathématiques.

Aujourd’hui, aucun étudiant titulaire d’un Master de mathématiques n’est au chômage !

 

Michael Bulois
L'infini

 L’Infini est une notion intuitive qui soulève des questions mathématiques, physiques, philosophiques, voire mystiques.

       

 

Son exposé se cantonne à des approches mathématiques sur le sujet :

• Quelle(s) formalisation(s) pour l’infini ?
• Existe-t-il "plusieurs" infinis » ?
• Des infinis "plus grands" que d’autres ?
• Comment maîtriser l’infini avec des raisonnements nécessairement "finis" ?
• Pourquoi recourir à l’infini alors que notre univers est fini par bien des aspects ?

Toutes ces questions sont familières pour le mathématicien actuel.

Le but de l’exposé est d’apporter des éléments de réponse, notamment au travers d’exemples mathématiques de référence.

 





Alain Faisant
Mathématiques sumériennes et babyloniennes


Enfin, pour clore cet après-midi, Alain Faisant nous invite à un voyage au pays des nombres.

 

 

L’histoire commence vers 3 300 ans avant JC dans le pays de Sumer, dans l’ancienne Mésopotamie où plusieurs civilisations se sont succédées : les Sumériens et les Babyloniens.

 


Les Sumériens et Babyloniens sont connus grâce aux nombreuses tablettes d'argile gravées par des scribes, avec une écriture dans un premier temps pictographique puis cunéiforme, relatant leur vie sociale, administrative, judiciaire et scientifique.

 
 

Évolution du système de numération :

 

Problème de division datant de - 2650 av JC
Sud de l'Irak actuel (Shuruppak)

 

 

Vérification avec l’algorithme d’Euclide
de la division en base 60 de 5.20.00.00 par 7

 

Les babyloniens utilisaient des tables de multiplication et d’inverses : pour diviser 2 nombres ils multipliaient l’un par l’inverse de l’autre.

 

 

 

Ils savaient aussi résoudre les équations du second degré :

 

 

 

Enfin, Alain Faisant présente la fameuse et mystérieuse tablette mathématique babylonienne : Plimpton 322 qui contient des triplets pythagoriciens, comme par exemple, ligne 10 :

 49612 + 64802 = 81612

 

 Plimpton 322

 

 

Publié le 3 avril 2018

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Stéphane Gaussent
stephane.gaussent @ univ-st-etienne.fr