Institut NeuroMyogène

SYNATAC

LE LABORATOIRE

Le laboratoire SYNATAC (SYNaptopapthies et AuToAntiCorps) est réparti sur l'Université Jean Monnet et l'Université Claude Bernard Lyon 1.

À la Faculté de médecine Jacques Lisfranc de Saint-Étienne se trouve l’antenne stéphanoise de l’une des 7 équipes de l’unité mixte de recherche MeLis (Mécanismes en sciences intégratives du vivant), CNRS UMR 5284 - INSERM U1314, 

L’unité MeLis est elle-même l’un des 3 constituants de l’Institut Neuro Myogène.

Domaines de recherche

Notre équipe s’intéresse aux anticorps associés aux neuropathies périphériques dysimmunes.

Il s’agit d’un groupe d’affections rares touchant les neurones moteurs et sensitifs du système nerveux périphérique, leur prolongement axonal et leurs gaines de myéline. Parmi elles, les neuronopathies sensitives (NNS), les polyradiculonévrites chroniques inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC) et les neuropathies des petites fibres nous intéressent plus particulièrement.

Ces maladies sont de diagnostic et de traitement souvent difficile faute de biomarqueurs adaptés. Les anticorps produits par la réponse immunitaire au cours de ces affections peuvent être de tels biomarqueurs. Pour les identifier, notre groupe a développé une approche nouvelle consistant en l’analyse holistique de l’antigénome, c’est-à-dire de l’ensemble des antigènes reconnus par l’ensemble des anticorps produits chez un patient ou au cours d’une maladie donnée.

Nous utilisons pour cela des techniques de protéomique et en particulier le protéine array. Cette approche nous a permis d’identifier des anticorps diagnostiques de la présence d’un processus dysimmun au cours des NNS (anticorps anti-FGFR3, anti-AGO) permettant d’identifier un sous groupe de patients potentiellement éligibles à un traitement adapté. Concernant les PIDC,  le profil de l’antigénome permettait de distinguer des sous-groupes de patients selon la façon dont ils répondaient au traitement. Un autre axe de recherche est le développement de modèles in vitro de cultures cellulaires pour tester l’effet pathogène des anticorps identifiés.


Nos projets

Les anticorps anti-Argonaute dans les neuropathies périphériques

Notre équipe étudie les anticorps anti-argonaute (AGO Abs) chez les patients atteints de neuropathies périphériques, ouvrant de nouvelles perspectives en neuro-immunologie. Ces anticorps anti-AGO pourraient bien être des biomarqueurs diagnostiques pertinents, indiquant un contexte auto-immun sous-jacent aux troubles neurologiques.

Notre projet vise à comprendre leur prévalence et leurs implications dans la réponse aux traitements. En utilisant des cultures de neurones sensoriels et des explants de ganglions rachidiens postérieurs,, nous explorons également le potentiel pathogène de ces anticorps, cherchant à dévoiler leur impact sur les symptômes neurologiques.

Les anticorps anti-FGFR3 dans les neuronopathies sensitives

Notre équipe étudie les anticorps dirigés contre le récepteur 3 du facteur de croissance des fibroblastes (FGFR3) chez les patients souffrant de neuropathies sensitives. L'objectif est de caractériser ces anticorps, de décrire le profil clinique et électrophysiologique des patients séropositifs, et de comprendre la potentielle pathogénicité de ces anticorps. Ces investigations utilisent des méthodes similaires à celles appliquées pour les anticorps anti-AGO. Restez connectés pour découvrir les avancées de cette recherche, susceptible d'apporter de nouvelles perspectives dans la compréhension des neuronopathies sensitives.

Découverte d'autoanticorps novateurs dans les neuropathies périphériques

Notre équipe se consacre à la recherche de nouveaux autoanticorps associés aux neuropathies périphériques, notamment la neuronopathies sensitives (NNS) et les polyradiculonévrites chroniques inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC). Cette initiative vise à identifier des biomarqueurs, ouvrant de nouvelles perspectives pour le diagnostic et la compréhension de ces affections neurologiques. Les développements de cette recherche sont suivis de près pour éclairer et améliorer la prise en charge des neuropathies périphériques.

Autoantigenomics - En révéler les caractéristiques systémiques

Notre équipe est à l'avant-garde de la recherche sur les maladies auto-immunes, utilisant une approche autoantigenomique systémique. Plutôt que de se concentrer uniquement sur des autoantigènes individuels, nous préconisons une exploration holistique de l'ensemble du répertoire autoantigénique, similaire aux méthodologies 'omics'. En analysant systématiquement le vaste panel des antigènes ciblés à l'aide de techniques de dépistage à haut débit, telles que les microarrays de protéines, notre objectif est de comprendre de manière exhaustive les réponses immunitaires humorales liées aux anticorps.

Analyse de l'autoantigénome pour comprendre les différences systémiques entre les patients PIDC répondeurs et les patients non-répondeurs au traitement

Notre étude se penche sur les différences de réponse au traitement des patients PIDC, en se concentrant sur l'analyse des autoantigénomes. L'objectif est de saisir les mécanismes sous-jacents du traitement et de découvrir des biomarqueurs au niveau des anticorps individuels. Cette approche offre un regard approfondi sur les profils autoimmuns, ouvrant la voie à une meilleure compréhension des différences entre les groupes de patients répondant et ne répondant pas au traitement de la PIDC.

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