Nomination IUF 2021 UJM

Nomination de 4 enseignants-chercheurs de l’UJM en tant que membres Juniors et Seniors de l'Institut Universitaire de France !

Chaque année, l’Institut universitaire de France (IUF) distingue des enseignants-chercheurs pour l’excellence de leurs recherches. Cette année, quatre scientifiques de l’Université Jean Monnet Saint-Étienne sont nommés.

Par arrêté de la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation en date du 12 mai 2021, sont nommés :

Membres Séniors de l'Institut universitaire de France, à compter du 1er octobre 2021, pour une durée de 5 ans :

  • Nicolas Mathevon, Professeur des Universités (ENES / CRNL) est reconduit comme membre Sénior au titre de la médiation scientifique.

    Nicolas  est professeur de classe exceptionnelle à l'Université de Saint-Etienne. Successivement membre junior (2005-2010) puis membre senior (2016-2021) de l'Institut universitaire de France, il vient d'être reconduit membre senior de l'IUF pour une nouvelle période de 5 ans. Agrégé des Sciences Naturelles, ancien professeur à l'University of California, Berkeley (2008-2009) et à la City University of New York (2015-2016), NM a fondé et dirige une équipe de recherche spécialisée en bioacoustique, la science des communications sonores animales et humaines (Equipe de Neuro-Ethologie ENES/CRNL, Université de Saint-Etienne, CNRS, Inserm). Auteur d'une centaine de publications dans des revues scientifiques internationales (dont Nature, Nature CommunicationsCurrent Biology...), explorateur pour la National Geographic Society, il préside actuellement l'International Bioacoustics Society. Son récent livre "Les animaux parlent. Sachons les écouter", ouvrage à la fois érudit et accessible à un large public, est un succès de librairie.

  • David Reby, Professeur des Universités (ENES / CRNL) 

    David Reby, professeur de classe exceptionnelle, vient d'être nommé membre senior de l'IUF. Avant de rejoindre en 2018 l’Equipe de Neuro-Ethologie Sensorielle (UJM/CRNL, CNRS,INSERM, il a enseigné pendant 20 ans à l’Université du Sussex (Brighton, GB) où Il a obtenu une chaire de Professeur d’Ethologie. Ses travaux sur la communication vocale chez l’animal et l’humain sont internationalement reconnus pour leur impact (Prix Cozzarelli en 2009) et ont donné lieu à une centaine de publications dans des revues de premier plan, parmi lesquelles Trends in Cognitive Sciences, Current Biology, PNAS ou Nature Communications. DR supervise une dizaine de jeunes chercheurs sur des sujets allant de la communication homme-animal à l’effarouchement sonore, en passant par l’expression du genre dans la voix des enfants. Ces programmes de recherches sont financés par l’Agence Nationale de la Recherche, la National Geographic Society et la SNCF. 

 

  • Delphine Reguig, Professeur des Universités (IHRIM)

    Spécialiste de littérature française du XVIIe siècle, Delphine Reguig, professeure à la Faculté des Arts, Lettres, Langues et membre permanent de l’Institut d’Histoire des Représentations et des Idées dans les Modernités (IHRIM), vient d’être nommée membre senior de l’IUF. Porteuse depuis 2018 du projet "Modernités en querelles", elle est actuellement responsable d’une équipe scientifique internationale constituée d’une vingtaine de chercheurs et chercheuses qui travaillent à l’édition critique électronique du Parallèle des Anciens et des Modernes de Charles Perrault. En continuité avec ses précédents travaux qui se situent au croisement de l’histoire des idées et de la poétique, elle développera à l’IUF un projet interdisciplinaire intitulé Le Temps du Roi : Imaginaire et politique de la temporalité historique en France et en Europe (1580-1789), projet dont l’enjeu est de reconstruire les cadres mentaux, imaginaires, politiques, juridiques, qui informent l’expérience et les représentations de la temporalité puis déterminent ses discours, sous l’Ancien Régime, au moment où la monarchie absolue se met en place, s’affermit et décline. Il s’agit de montrer comment cet héritage nous a été transmis et d’évaluer son poids éventuel sur notre représentation actuelle de la temporalité comme cadre de l’exercice du pouvoir et de la vie politique.

 

Membre Junior de l'Institut Universitaire de France, à compter du 1er octobre 2021, pour une durée de 5 ans :

  • Elise Rajchenbach, maîtresse de conférences (IHRIM) devient membre Junior de l’IUF.

    Ancienne élève de l’ENS-LSH (Lyon), agrégée de lettres modernes, Élise Rajchenbach est maîtresse de conférences à l’Université Jean-Monnet Saint-Étienne, au laboratoire IHRIM depuis 2016. Elle est co-directrice du GRAC et directrice de la collection La Nouvelle Cité des Dames (PUSE). Elle est spécialiste de la littérature de la Renaissance et travaille plus particulièrement sur la poésie, l’histoire du livre et de l’édition, les réseaux poétiques et intellectuels, les liens entre littérature et médecine ainsi que sur les humanités numériques. Convaincue que les textes littéraires sont le produit de collaborations entre des acteurs multiples, elle repense la notion d’auctorialité en refusant les frontières disciplinaires et les œillères du Panthéon littéraire, en replaçant au centre de la réflexion les auteurs minorés, pourtant majoritaires. Désormais membre Junior de l’IUF, elle mènera un projet sur la pensée et la pratique du réseau poétique à la Renaissance (1500-1550), en abordant la création littéraire sous l’angle d’une « fonction réseau ». Elle est notamment l’éditrice des Rymes de Pernette du Guillet (Droz, 2006) et elle a publié un ouvrage sur la poésie et l’édition lyonnaise : « Mais devant tous est le Lyon marchant. » Construction littéraire d’un milieu éditorial et livres de poésie française à Lyon (1536-1551) (Droz, 2016). Depuis 2017, elle dirige le projet d’édition numérique et papier des œuvres complètes du polygraphe Charles Fontaine, pour lequel elle a réuni une équipe pluridisciplinaire internationale.

L’Institut universitaire de France (IUF) a pour mission de favoriser le développement de la recherche de haut niveau dans les universités et de renforcer l'interdisciplinarité. Il accorde aux enseignants-chercheurs nommés chaque année des moyens supplémentaires afin de développer leur activité de recherche.