Journée internationale des droits des femmesDécouvrez les portraits des chercheuses de l'UJM !
A l'occasion de la journée internationale des droits de la femme, découvrez les portraits des chercheuses à l’Université Jean Monnet dans des disciplines variées comme la chimie, l’art, la géologie, la médecine…
Julie Thomas, enseignante et chercheure en sociologie
« Tant que l’on n’a pas essayé, on ne peut pas savoir si l’on va réussir ou non » confie Julie Thomas.
Un conseil qui peut s’appliquer à tout le monde mais que Julie Thomas, maitresse de conférences en sociologie au sein du laboratoire Max Weber (UJM/CNRS/Université Lyon2/ENS de Lyon), souhaite avant tout donner aux jeunes filles qui se questionnent sur leur parcours : « lorsqu’on est une fille, ou issu d’un milieu populaire, on a tendance à s’auto-exclure des filières valorisées, notamment scientifiques ».
Découvrez le portrait de Julie Thomas, dont l'histoire est la fusion de deux mondes, la sociologie et sport
Florence Nicolè, enseignante et chercheure en écologie
« J’ai besoin de comprendre la nature et de pouvoir la faire comprendre aux autres. Les faire s’émerveiller comme moi je m’émerveille »
Dans son métier de chercheuse au LBVpam (UJM/ CNRS), Florence se donne pour missions de produire de la connaissance avec rigueur et éthique, de proposer de nouveaux paradigmes, de former des étudiants et de leur donner confiance en eux. De son histoire personnelle, elle garde l’envie de diffuser le savoir, et de rendre l’université et le monde de la recherche accessible à tous.
Découvrez le portrait de Florence Nicolè, la femme qui fait parler les plantes
Delphine Reguig, enseignante et chercheuse en langue et littérature françaises du XVIIe siècle
A l’instar d’autres femmes chercheuses, Delphine Reguig concède qu’il est parfois compliqué de concilier vie de famille et vie professionnelle. Elle est guidée par une ambition scientifique qu’elle distingue de l’appétit de pouvoir : « on peut avoir de l’ambition sans rechercher forcément le pouvoir ».
Passionnée par son métier, Delphine Reguig est chercheuse au sein de l’IHRIM (UJM/CNRS/Université Lyon 2/Université Lyon 3/ ENS de Lyon / Université Clermont Auvergne) et a été nommée membre senior de l’Institut Universitaire de France en octobre 2021. Elle encourage ses étudiants à avoir confiance en eux, à rester fidèle à une haute exigence intellectuelle et à se méfier des préjugés. Consciente de l’image élitiste qui colle à sa spécialité, elle met tout son cœur à montrer que les textes du XVIIe siècle sont non seulement accessibles à toutes et tous mais constituent un héritage culturel à s’approprier avec bonheur.
Découvrez le portrait de Delphine Reguig et son parcours atypique dans le milieu des dix-septièmistes
Anne-Magali Seydoux Guillaume, Directrice de recherche en minéralogie
« Ce qui me plaît surtout c’est de faire les « manips ». On s’extasie sur ce que l’on voit. Quand je vais « maniper » la journée au microscope c’est le bonheur total » confie Anne-Magali enjouée.
Chercheuse au laboratoire LGL-TPE (UJM/CNRS/Université Lyon 1/ENS de Lyon), Anne Magali aime aussi voyager, que ce soit pour travailler avec des chercheurs en France ou à l’étranger, ou échanger lors de colloques . « C’est important parce que ça fait partie de notre travail et c’est à chaque fois fructueux, cela permet de monter des collaborations ».
En tant que femme, elle n’a jamais douté de ses capacités à pratiquer cette profession mais elle concède qu’étant mère, il est parfois compliqué de faire ce métier passionnant mais très prenant.
Si elle devait donner un conseil aux jeunes générations qui s’intéresseraient à son métier, ce serait d’être motivé et passionné et de ne pas négliger l’importance de savoir rédiger et de maîtriser la langue anglaise.
Hanielle Vaitinadapoule, doctorante en bio-ingénierie de la greffe de la cornée
Originaire de l'île de la Réunion, Hanielle Vaitinadapoule partage dans ce portrait son parcours depuis son départ de l'île vers la métropole, ses certitudes, ses doutes, ses conseils et ses ambitions. Elle ne se destinait pas à un métier dans la recherche et pourtant, Hanielle a trouvé son équilibre grâce au travail de doctorante, qui combine à la fois théorie et pratique, au service du patient. Son sujet : comprendre et traiter la maladie de la dystrophie de Fuchs.
Découvrez le portrait de Hanielle Vaitinadapoule en vidéo
La journée des droits des femmes à l’UJM, c’est aussi :
Un débat citoyen sur le thème des violences sexuelles et sexistes
Amphi 001 - Bâtiment du DEPT, 77 rue Michelet 42100 Saint-Étienne (campus Tréfilerie)
Organisé pour l’occasion, le débat citoyen s'intéressera aux discriminations de genre en tant que catalyseur de violence au sein de notre société.
Il est ouvert à tous·tes les étudiant·e·s, quelle que soit votre filière ou année d'études.
Plusieurs intervenants, professionnels et étudiants, seront présents pour faire entendre leur voix sur ce sujet, sous la forme d'une table ronde au cours de laquelle chaque participant sera invité à s'exprimer et à échanger.
Une exposition "Ma vie en Jeune&Rose"
Installation dans le hall de la faculté de médecine et au CHU de Saint-Etienne, du 8 au 28 mars 2022
Portée par l’association Jeune & Rose, l’exposition a pour objectif d’accompagner les femmes touchées par un cancer du sein entre 20 et 45 ans et de sensibiliser les professionnels de santé aux problématiques des jeunes patientes.
Les étudiants en médecine découvriront également un film documentaire sur le cancer du sein de la femme enceinte ou allaitante, et pourront échanger avec des experts en santé.
Une exposition intitulée « Femmes de l’ombre » au restaurant universitaire du Campus Tréfilerie de l’UJM.
L'exposition présentera les portraits de 6 femmes ayant œuvré pour de grandes causes au cours de l’histoire.
Pour faire cesser l’invisibilité des femmes et de leurs travaux, leurs exploits, leurs œuvres, leurs luttes, le SSU vous invite à parcourir cette exposition qui a lieu toute la journée du mardi 8 mars.
