L’UJM lauréate d’un projet de partenariat PEA pour développer les formations au Tchad au niveau Licence, Master et DoctoratPartenariat avec l'Afrique
Les projets « Partenariats avec l’Enseignement Supérieur Africain (PEA) », financés par l’Agence Française de Développement et opérés par l’Agence Nationale de la Recherche s’inscrivent dans une double logique de renforcement des capacités des établissements africains d’une part, et de projection des établissements français d’autre part. Il vise à :
- offrir aux étudiants et étudiantes du continent africain la possibilité de trouver dans leur pays ou leur région des formations de qualité, dès la licence, et répondant aux besoins du monde socio-économique ;
- accompagner les acteurs de l’enseignement supérieur français dans le développement de partenariats, en particulier dans des secteurs stratégiques pour les économies des pays concernés, en lien le cas échéant avec les entreprises françaises présentes sur place ;
- permettre des mouvements étudiants et enseignants, entre un établissement français et un établissement africain et ce dans les deux sens.
LE PROJET PEA-TCHAD
Le projet PEA-Tchad est l’un des sept projets lauréats parmi une cinquantaine de candidatures présentées par des établissements français et africains en partenariat, lors de la 1ère édition du programme lancée au printemps 2020 et ouverte à 18 pays africains définis comme prioritaires pour l’aide au développement.
Ce projet, doté de 1,9M€, est le fruit d’une collaboration de plus de 20 ans, entre l’UJM et l’Institut National Supérieur des Sciences et Techniques d’Abéché (INSTA – Tchad), et répond à des enjeux éducatifs, économiques et écologiques, en renforçant les parcours de formation existants dans le domaine de l’énergie électrique et en développant une Licence centrée sur l’énergie solaire photovoltaïque.
1er salon des étudiants 22-23 octobre 2021
Les 3 niveaux de formation Licence, Master et Doctorat sont concernés par ce projet et font l’objet d’investissements importants en équipement à hauteur de 1 M€, qui sont accompagnés par un plan de formation ambitieux des collègues tchadiens. De nombreuses mobilités entrantes et sortantes sont également prévues pour les étudiants de master, pour les doctorants ainsi que pour les enseignants-chercheurs tchadiens qui sont pour la plupart docteurs de l’UJM.
- Au niveau de la licence « Photovoltaïque », 2 parcours ont débuté dès octobre 2021 : Un parcours professionnel qui débouche directement sur la vie active, l’autre académique classique qui permet aux étudiants de poursuivre leurs études en master.
- Au niveau master, la seconde année débouche sur un double diplôme délivré par l’INSTA d’Abéché et par l’Université Jean Monnet de Saint-Étienne (Master EEEA – Electronique, Energie Electrique et Automatique (Université Lyon 1 – École Centrale de Lyon – UJM). La totalité des enseignants français et tchadiens (à l’exception de l’enseignant d’anglais) sont tous docteurs.
- Le doctorat sera porté par la jeune Ecole Doctorale du Tchad, les thèses seront codirigées par un enseignant-chercheur tchadien (docteur de l’Université de Saint-Etienne) et un enseignant-chercheur de Saint-Etienne.
L’actualité du PEA TCHAD :
Depuis fin Août 2021, de nombreux événements ont été organisés à propos du partenariat et de l’offre de formation au Tchad : un point presse, le premier salon étudiant organisé par Campus France Tchad avec des conférences et des tables-rondes sur des sujets comme « le genre et l’enseignement supérieur ».
Mme Lydie Beassemda, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et son Excellence l’ambassadeur de France au Tchad, M. Bertrand Cochery
lors d’un point presse sur le PEA en septembre 2021 à N’Djamena.
Conférence à Abéché en Septembre 2021
Et aussi :
- Un partenariat avec la Société Nationale d’Electricité (SNE) (25Millions de CFA/an)
- Le démarrage de la licence « Photovoltaïque » début octobre avec 30 étudiants
- Le master double diplomation commencé début novembre (15 étudiants)
- Plusieurs doctorants doivent s’inscrire cette année en thèse à l’Ecole Doctorale du Tchad sous la direction d’anciens doctorants de l’UJM en codirection avec des enseignants-chercheurs de l’UJM.
