4 nouveaux membres IUF

4 enseignants-chercheurs UJM nommés à l’IUF #2023  

Ce jeudi 25 mai 2023, l’Université Jean Monnet a la fierté de voir ses enseignants-chercheurs nommés à l’Institut Universitaire de France (IUF).  Déjà distinguée en 2022 avec 2 chercheurs nommés, l’Université passe un cap en 2023 avec 4 nouveaux lauréats. Cette réussite apporte une véritable reconnaissance pour l’importance de leurs travaux de recherche, et pour l’ambition scientifique de l’UJM.

Par arrêté de la ministre en date du 4 mai, Rémi Emonet, (membre junior), Fabrice Flahutez, Sylvain Girard, Florence Levréro, (membres seniors) sont donc nommés à compter du 1er octobre 2023 pour une durée de 5 ans.

Fabrice Flahutez

Professeur d’histoire de l’art contemporain à l'Université Jean Monnet, Directeur adjoint du laboratoire ECLLA.
Membre senior de l'IUF 

Fabrice Flahutez enseigne à l’Université Jean Monnet depuis 2019 et membre du laboratoire Études du Contemporain en Langues, Littérature et Arts (ECLLA). Il a d’abord été maître de conférences à l’université Paris-Nanterre où il a soutenu son Habilitation à Diriger des Recherches en 2009. Il a été expert auprès de l’UNESCO, éditeur spécialisé dans l’édition d’inventaires de bibliothèques d’artistes, cinéaste et commissaire d’expositions internationales.

Ses recherches
Fabrice Flahutez est connu pour être spécialiste du surréalisme de la fin des années 1910 aux années 1970 et notamment de son internationalisation, ses modèles économiques, ses stratégies éditoriales et ses modalités d’exposition. Plus particulièrement sur son héritage auprès des groupes d’artistes après 1945 et on lui doit d’avoir écrit la première histoire du lettrisme (1945-1953) qui a permis l’ouverture d’une salle entière consacrée à ce mouvement artistique au sein des collections du Musée national d’art moderne Centre Pompidou.

Auteur de plus d’une centaine de publications et communications internationales, de nombreuses contributions pour les musées dans le monde, Fabrice Flahutez a été conseiller scientifique de l’exposition Surrealism beyond borders au Metropolitan museum de New York puis à la Tate modern de Londres en 2022 puis commissaire de l’exposition d’intérêt national « surréalice » au Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg en 2023, et de l’exposition Slavko Kopač à l’Outsider Art Fair de New York. Il sera également en 2024 le co-organisateur de l’International Society of the Study of Surrealism et commissaire d’une importante exposition de l’artiste Roberto Matta à la prochaine Biennale de Venise (Biblioteca nazionale Marciana).

 

Sylvain Girard

Professeur en physique à l'Université Jean Monnet et chercheur au laboratoire Hubert Curien.
Membre senior de l'IUF

Sylvain Girard est professeur en physique à l'UJM depuis 2012 et membre du laboratoire Hubert Curien. Auparavant, il a été Ingénieur-Chercheur au CEA DAM Île-de-France, au sein duquel il est devenu Expert Senior en 2011. Par ailleurs, Sylvain Girard est le coordinateur de l’Erasmus Mundus Joint Master Degree (EMJMD) Radiation and its Effects on MicroElectronics and Photonics Technologies (RADMEP), il est également responsable de l'équipe de recherche MOPERE (Materials for Optics and Photonics in Extreme Radiation Environments) du laboratoire Hubert Curien.

Ses recherches
Sylvain Girard travaille sur la thématique des effets des radiations sur les matériaux, composants et systèmes photoniques. Il s'intéresse plus spécifiquement à l’implémentation de ces technologies dans les différents domaines du nucléaire tels que la physique des hautes énergies, la fusion, le spatial, l’industrie nucléaire et du démantèlement ainsi que le médical. Ses travaux et ceux de l’équipe MOPERE sont menés en étroite collaboration avec le CEA, le CERN, le CNES, ORANO, Exail et l’ANDRA.

Auteur de plus de deux-cent-quatre-vingts articles dans des revues scientifiques, Sylvain Girard est co-fondateur et a été le premier directeur du LabH6, un laboratoire de recherche commun entre l’UJM, le CNRS et la société Exail (anciennement iXblue). Il est actuellement éditeur en chef de la section Sensing and Imaging du journal MDPI Sensors et éditeur associé des journaux Nature Scientific Reports et Optica Optical Material Express. Il a été récipiendaire des prix internationaux IEEE NPSS Early Achievement Award 2013, IEEE/SEE Brillouin-Glavieux Award 2014 et du Prix 2021 de la fondation iXcore – iXblue – iXlife pour la recherche.

 

Florence Levréro

Maîtresse de conférences en biologie à l'Université Jean Monnet et chercheuse au laboratoire de Neuro-éthologie sensorielle
Membre sénior de l'IUF

Florence Levréro est Maîtresse de conférences en biologie et chercheuse au laboratoire de Neuro-Éthologie sensorielle (ENES - CNRL) à l’Université Jean Monnet depuis 2010. Auparavant, elle a travaillé à la Rhodes University en Afrique du Sud, puis en collaboration avec le Museum national d’Histoire naturelle de Paris dans le cadre de deux contrats postdoctoraux. Florence levréro est une chercheuse de terrain avec de nombreux séjours de longue durée en forêt équatoriale. Pour ces travaux sur les chimpanzés en Ouganda, elle a obtenu une bourse de la Geographic National Society. En 2018, Florence Levréro a été lauréate ‘ELAN ERC’. Actuellement, elle est responsable du parcours Écologie et Éthologie du Master Sciences du vivant. Elle mène depuis le début de sa carrière une activité soutenue de médiation scientifique : vulgarisation de ses travaux de recherche et participation à des évènements sur les grands enjeux sociétaux.

Ses recherches
Elle étudie les réseaux de communication acoustique chez les mammifères vivant en groupes sociaux permanents (primates et souris) et cherche à comprendre les interactions entre réseaux sociaux et communication acoustique. Ses études prennent place à la fois sur le terrain, en parcs zoologiques et au laboratoire, et sont valorisées par de nombreuses publications internationales. En 2021, elle a organisé et accueilli dans les murs de l’UJM le congrès national de primatologie.

 

Rémi Emonet

Maître de conférence en informatique à l'Université Jean Monnet et chercheur au laboratoire Hubert Curien
Membre junior de l'IUF

Rémi Emonet est maître de conférence en informatique à l'Université Jean Monnet depuis 2013 et membre du Laboratoire Hubert Curien. Responsable du projet Machine Learning au laboratoire Hubert Curien, il enseigne à tous les niveaux à la Faculté des Sciences et est membre de la commission recherche de l'université.

Avant son arrivée à l'UJM, il a obtenu un diplôme d'ingénieur en Informatique de l'Ensimag en 2005, un master, et une thèse en architecture logicielle à l'INRIA, en 2009, puis réalisé un postdoc à l'institut Idiap (Suisse) sur des problématiques d'apprentissage automatique non supervisé. Il a de plus été instructeur pour Software Carprentry et a aussi donné des cours de niveau doctoral à l'EPFL.

Ses recherches
Il travaille sur les thématiques de l'apprentissage automatique (machine learning), un domaine de l’intelligence artificielle. Il s'intéresse plus spécifiquement aux thématiques de l'apprentissage de représentation, de l'apprentissage par transfert, de la détection d'anomalie et du transport optimal. Son projet IUF, intitulé « Optimal Transport for Structured Data, with Guarantees. » se concentre sur les thématiques de transport optimal pour l'apprentissage par transfert, avec des ouvertures sur les liens avec les modèles dits de diffusion et vers l'application de ces approches dans les domaines de la physique de l'interaction laser-matière.

 

L'Institut Universitaire de France (IUF)

L'Institut universitaire de France (IUF) a pour mission de favoriser le développement de la recherche de haut niveau dans les universités et de renforcer l'interdisciplinarité.

L’Institut :

  • Encourage les établissements et les enseignants-chercheurs à l'excellence en matière de recherche, avec les conséquences positives que l'on peut en attendre sur l'enseignement, la formation des jeunes chercheurs et plus généralement la diffusion des savoirs.
  • Contribue à la féminisation du secteur de la recherche.
  • Contribue à une répartition équilibrée de la recherche universitaire sur le plan national, et donc à une politique de maillage scientifique du territoire

Publié le 26 mai 2023