Journée internationale des femmes et des filles de science 2024Trois questions à Tiphaine David-Rogeat, Vice-présidente étudiante à l’UJM
Engagée en tant que Vice-présidente étudiante à l’Université Jean Monnet, Tiphaine David-Rogeat s’implique également depuis deux ans au sein de l'Association fédérative nationale des étudiants universitaires scientifiques (AFNEUS). Le 9 février, dans le cadre de la Journée internationale des femmes et des filles de science- 2024, elle a organisé avec l’AFNEUS, à Paris, pour la première fois en partenariat avec l’UNESCO, une grande journée pour favoriser l'inclusion des femmes dans les filières scientifiques et lutter contre les stéréotypes de genre.
Quelles sont vos missions au sein de l’AFNEUS et quelle est cette journée que vous avez organisée ?
Depuis octobre 2022, j'occupe le poste de chargée de missions Femmes En Sciences à l’AFNEUS. À ce titre, je travaille sur différent projets, comme la gestion d’expositions, d'interventions.
À l’occasion de la Journée internationale des femmes et des filles de science 2024, célébrée le 11 février, nous avons organisé, en collaboration avec l’UNESCO, vendredi 9 février 2024, un symposium pour évoquer et lutter contre les préjugés et les inégalités de genre dans le monde scientifique.
Cet évènement s’est organisé autour de plusieurs tables rondes afin d’échanger sur les différents aspects de la thématique et de proposer des recommandations, à l’échelle mondiale, sur la base de l'appel à l'action de l'UNESCO « Combler l’écart entre les genres en science ».
Qu’est-ce qui a motivé votre engagement dans l’AFNEUS ? Et tout particulièrement sur les questions des femmes et filles de sciences ?
J'ai rejoint l'AFNEUS dans l'optique d'œuvrer pour le projet « Femmes En Sciences » qui portait des valeurs fortes pour lesquelles je voulais agir. D'un côté, cela me permettait de représenter les étudiants et étudiantes en sciences mais surtout d’agir en faveur de la place des femmes dans le monde scientifique. Les diverses actions de « Femmes En Sciences » permettent de sensibiliser tout public et de s'adapter afin de lutter contre les inégalités de genre et l'auto-censure.
En quoi consiste votre engagement en tant que Vice-présidente étudiante à l’Université Jean Monnet ?
Être Vice-présidente étudiante a pour premier rôle de représenter les étudiants au sein de l'établissement. Mon rôle se définit à travers plusieurs tâches qui peuvent varier. J’ai une certaine autonomie qui me permet de créer et de faire avancer des projets qui sont, selon moi, utiles à la vie étudiante, tout en accompagnant l'Université, les élus et les associations étudiantes sur les diverses thématiques qui touchent directement les étudiants.
Photos : AFNEUS - UNESCO
