Référent science ouverte

Référent science ouverte


Depuis le 1er octobre 2021, le référent science ouverte à l'Université Jean Monnet est Filippo A. E. Nuccio Mortarino Majno di Capriglio, maître de Conférences en Mathématiques au sein de l'Institut Camille Jordan et au département Génie Mécanique et Productique de l'IUT de Saint-Étienne.

Contact - Référent science ouverte
Filippo A. E. Nuccio Mortarino Majno di Capriglio
filippo.nuccio @ univ-st-etienne.fr

Découvrir la Science Ouverte à l'Université Jean Monnet

Missions

Dans un contexte où l'accès au contenus numériques et les outils de rédaction électroniques est facilité et le flux d'informations bouleversent le rôle des journaux, des éditeurs scientifiques et des bases de données, les universités doivent participer de façon active à la révolution de la science ouverte. Depuis la Loi pour une République Numérique (de 2016) et le Plan national pour la science ouverte (2018, 2021), l'université s'engage à offrir à leurs chercheurs, enseignants-chercheurs, doctorants, documentaristes et étudiants des outils adéquats pour répondre aux questions à la fois pratiques, légales, économiques et politiques qu'ils peuvent se poser à propos de ces problématiques.

Le Référent science ouverte a pour rôle de coordonner la politique de science ouverte de l'UJM et d'aider les acteurs de la recherche de l'UJM à se familiariser avec les enjeux et les opportunités offertes.

 

Qu'est-ce la science ouverte?


La science ouverte mélange des pratiques, des principes et des stratégies en lien avec l'accessibilité aux résultats produits par les communautés scientifiques, au sens le plus large possible, à la fois à l'échelle nationale et internationale.

Elle a vocation à rendre la connaissance issue des études scientifiques la plus accessible possible, même au delà des milieux académiques traditionnels, tout en veillant à pallier à certaines contraintes en lien avec l'évolution de l'édition numérique, par exemple :

  • Les coûts de l'édition numérique globalement moindres par rapport à ceux de l'édition traditionnelle
    Cela permet aux bibliothèques et aux organismes de recherche de consacrer plus de fonds à la recherche elle-même, plutôt que de les transférer à des éditeurs privés. L'impression exclusivement numérique présente un risque pour les petites maisons d'édition, tout particulièrement celles spécialisées en Sciences Humaines et Sociales, qui jouent un rôle crucial dans la diffusion du savoir.

  • La diffusion large de contenus numérisés
    La diffusion large et non réglementée sur internet de travaux scientifiques permet d'élargir le partage des avancées scientifiques, en s'affranchissant des difficultés liées aux abonnements coûteux, au repérage de certains ouvrages, à la possibilité d'accès aux bibliothèques. Elle présente néanmoins un risque pour le modèle d'édition classique, considérée comme la forme la plus vertueuse et fiable de validation des résultats de la recherche et l'évaluation par les paires.
    D'autre part, l'édition scientifique uniquement par voie numérique favorise les phénomènes de plagiat et de confusion pour la reconnaissance scientifique. Aussi, certains modèles économiques aux coûts avantageux présentent le risque d'inciter l'apparition de revues à la respectabilité et fiabilité incertaines, d'où l'importance de s'assurer de la fiabilité de la revue scientifique.

 

Publié le 12 janvier 2023