Étienne CORNUT
Vice-président chargé des Moyens
Professeur de Droit privé
Étienne CORNUT est Professeur de droit privé à l’Université Jean Monnet Saint-Étienne, rattaché à la Faculté de droit et au CERCRID, depuis 2019. Il a dirigé le CERCRID (2021-2025) et a été membre élu de la commission de la recherche et au conseil académique de l'UJM (2021-2025), assurant également la fonction de vice-président des sections disciplinaires.
En poste à l'Université de la Nouvelle-Calédonie de 2006 à 2019, il a assuré de nombreuses fonctions administratives d’intérêt collectif, en étant, notamment, responsable de la licence de droit (2008-2010) puis de la capacité en droit (2012-2019), directeur du département DEG (2010-2013) puis 1er vice-président du conseil d’administration (2013-2018). Il a été membre élu au conseil d’administration de 2010 à 2018 ainsi qu’à la commission de la formation et de la vie universitaire du conseil académique de 2017 à 2018.
Ses recherches ont pour axe, d’une part, le pluralisme juridique et les conflits de lois internes et internationaux. En droit des Outre-mer, ses travaux portent principalement sur le droit coutumier et les conflits internes de lois liés à la coexistence, en Nouvelle-Calédonie mais aussi à Mayotte et Wallis et Futuna, de plusieurs normes de sources différentes : étatiques, locales et coutumières. Il est administrateur d’une base de données de droit coutumier kanak, inédite, qui constitue le fonds jurisprudentiel le plus complet sur ce thème (environ 1400 jugements et arrêts rendus depuis 1990). Il a publié sur ces questions de nombreux articles et chapitres d'ouvrages et a co-dirigé des recherches collectives donnant lieu à un ouvrage publié en 2018 La coutume kanak dans le pluralisme juridique calédonien ou à un rapport sur La place de la coutume à Mayotte en 2022.
Ses travaux portent, d’autre part, sur le droit de la nationalité française et la citoyenneté, en particulier dans un contexte de décolonisation. Dans le cadre de la transition institutionnelle dite de « sortie » de l’accord de Nouméa, il travaille notamment sur les perspectives liées à la transformation de la citoyenneté de la Nouvelle-Calédonie (transformation en nationalité ou évolution de la citoyenneté actuelle). Il a sur ces questions publié plusieurs articles et fascicules d’encyclopédie juridique.