16-18 juin 2016

[ALLHIS] - Colloque international « La traduction, source de découverte et de création »

Université Jean Monnet Saint-Étienne - Site tréfilerie - 33 rue du 11-Novembre
Bâtiment E - Amphithéâtre E0.1

La vie et la circulation des textes fondateurs de la modernité ne saurait être comprise sans le travail ancillaire de la traduction, tant dans sa dimension de promotion en tant que prolongement d’une pensée (revisitée ou non), que dans sa dimension de détournement, de trahison permettant un usage autre du texte...

(Ré)écouter la conférence inaugurale
« De la traduction comme source...
et ressource » par Christophe MILESCHI, professeur des universités à l'Université Paris Ouest Nanterre La Défense.
Durée vidéo : 01:15

 

Comité d'organisation
Anne BÉCHARD-LÉAUTÉ (anne.francoise.leaute @ univ-st-etienne.fr)
Sandrine COIN-LONGERAY
Isabelle FURNION
Sylvain TROUSSELARD (sylvain.trousselard @ orange.fr)

Comité scientifique
Anne BÉCHARD-LÉAUTÉ, Isabelle BAUDINO, Fatih BOUGUERRA, Elisa BRICCO,
Sandrine COIN-LONGERAY, Yona DUREAU, Rosa FRÉJAVILLE, Florence GARAMBOIS-VASQUEZ,
Gérard GÂCON, Simina MASTACAN, Christian ROINAT, Sylvain TROUSSELARD

Voir l'affiche

  • La vie et la circulation des textes fondateurs de la modernité ne saurait être comprise sans le travail ancillaire de la traduction, tant dans sa dimension de promotion en tant que prolongement d’une pensée (revisitée ou non), que dans sa dimension de détournement, de trahison permettant un usage autre du texte. Ainsi, un axe diachronique orientera les travaux du colloque grâce à l’étude des textes des origines à nos jours ayant permis de connaître des langages, des textes disparus ou jusqu’alors indéchiffrés.
    Les sujets s’attarderont sur des aires géographiques larges au delà de l’Europe géographique pour embrasser le continent américain et l’aire arabo-musulmane. On convoquera également des traductions de textes perdus auxquels d’autres textes font référence. La rencontre sera l’occasion d’étudier la situation de ces auteurs réduits au silence ayant traduit pour continuer de se faire entendre tout en faisant silence sur une œuvre qu’ils continuaient, dans le meilleur des cas, secrètement d’écrire. Ainsi, malgré la censure, la traduction, entendue comme deuxième voie, devient alors une source d’écriture.
    La traduction d’un texte resté non publié dans son pays et dans sa langue originale, sera aussi présentée comme source, non plus uniquement en tant que traduction stricto sensu, mais par le retour qui pourra s’opérer vers la langue source jusque-là cachée, mise de côté. Ce sont donc les enjeux de la traduction, comme axe synchronique qui viendront cette fois mettre en relief les travaux de ce colloque.
Contacts

Anne BÉCHARD-LÉAUTÉ

Sylvain TROUSSELARD