Neronia XI - XIe Congrès international de la SIEN« Le soldat romain, de Marc Antoine à Néron »
Du 13 octobre 2021 au 16 octobre 2021
Université de Liège
Campus du Centre-ville | Zone 20-Août
7 place du 20-Août | 4000 Liège
(Belgique)
avec le soutien de l'UMR 5189 HiSoMA
- En choisissant pour thème Le soldat romain,
de Marc Antoine à Néron, Le XIe Congrès international de la SIEN a pour objectif de dépasser une approche strictement institutionnelle, en mettant l’accent sur « le soldat, comme acteur social, comme créateur, reproducteur et diffuseur de comportements et de mentalités, l’image que les militaires se font d’eux-mêmes et celle qu’en ont les autres groupes, les discours tenus par les uns et les autres à ce sujet », pour reprendre la formule de J.-M. Carrié dans sa contribution au volume dirigé par A. Giardina, consacré à L’Homme romain. -
Porté au pouvoir grâce au soutien des prétoriens en 54, Néron est poussé au suicide quatorze ans plus tard, cette fois à la suite de l’abandon des prétoriens, alors que les légions de Germanie supérieure et d’Espagne citérieure avaient déjà proclamé empereur le gouverneur de la province où elles se trouvaient stationnées. Cette disparition plongea de nouveau dans la guerre civile un monde romain qui n’en avait pas connue depuis une centaine d’années. Entre ces deux dates, le dernier Julio-Claudien passe pour avoir été particulièrement peu intéressé par la chose militaire, autant de raisons pour revenir plus précisément sur les relations entre Néron et le soldat, en tirant parti des nouvelles approches qui ont marqué ces dernières années l’étude de l’armée et de la guerre romaines. Si le titre de ce onzième Congrès de la Société Internationale d’Études Néroniennes a retenu le soldat plutôt que l’armée, c’est que cette rencontre se donne pour objectif de dépasser une approche strictement institutionnelle, en mettant l’accent sur « le soldat, comme acteur social, comme créateur, reproducteur et diffuseur de comportements et de mentalités, l’image que les militaires se font d’eux-mêmes et celle qu’en ont les autres groupes, les discours tenus par les uns et les autres à ce sujet », pour reprendre la formule de J.-M. Carrié dans sa contribution au volume dirigé par A. Giardina, consacré à L’Homme romain. Une telle démarche exige de remonter dans le temps jusqu’à transformation de l’armée civique en armée impériale dont le commandement était désormais unifié entre les mains du prince. L’armée romaine a certes connu des changements tout au long de son histoire, mais c’est à cette époque que le soldat commence à nous parler de lui. Alors que pendant les périodes antérieures, on ne peut l’appréhender qu’à travers le regard porté sur lui par des auteurs issus de l’élite de la société, le Ier siècle de notre ère voit se développer une épigraphie et une iconographie militaire. Au témoignage des stèles funéraires éventuellement ornées de bas-reliefs, s’ajoute même, plus tard, celui des lettres adressées par des soldats à leur famille, conservées sur des papyrus égyptiens. Les communications se répartissent entre les six sessions du congrès, qui déclinent différents aspects de la condition militaire et des relations entre le pouvoir romain et les soldats, de Marc Antoine à Néron.
COORDINATION | CONTACT
Manuel DE SOUZA (manuel.desouza @ univ-st-etienne.fr)
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