[IHRIM] - « 1800 » Séminaire de recherche sur la littérature des années 1780-1830Séance 12
Le 17 novembre 2023
ENS de Lyon | Site Descartes | 15 parvis René Descartes | 69007 Lyon
Bâtiment Recherche | Salle D4-111
Séance comodale
Se connecter : https://cnrs.zoom.us/j/95314274187?pwd=QnZUODYrTzFMUFpjcFNXUXpidUtmUT09
Séance organisée par Lucien Derainne (Université de Strasbourg), Stéphanie Genand (UPEC) et Jean-Marie Roulin (UJM Saint-Étienne)
Séance 12
Langue régénérée, langue imaginée
CONTACTS
- Stéphanie GENAND (stephanie.genand @ u-pec.fr)
Université Paris-Est Créteil,
EA 4395 LIS - Jean-Marie ROULIN (jean.marie.roulin @ univ-st-etienne.fr)
UJM Saint-Étienne,
UMR 5317 IHRIM
- Comme le rappelaient Jacques Guilhaumou et Denise Maldidier dans la revue Mots en 1988, la langue fut « à l’ordre du jour » pendant le moment 1800. Alors que les transferts culturels et les mouvements d’émigration poussent Louis-Sébastien Mercier à rêver d’une « langue universelle […] qui emprunterait des mots à toutes les langues », les politiques révolutionnaires de la langue et les réactions qu’elles entraînèrent (sur la langue « régénérée » ou « dégénérée ») imposèrent la question linguistique comme l’une des grandes préoccupations de la période. C’est qu’au-delà de la conjoncture politique, la langue se trouvait en même temps investie d’une portée épistémique inédite : à la suite de Condillac, les Idéologues et les membres de la Société des observateurs de l’homme comme l’abbé Sicard insistent sur l’importance de comprendre le rapport des signes à la pensée. Ces réflexions qui font de la langue une méthode d’analyse de l’esprit débouchent alors sur de nouveaux usages linguistiques d’exploration de soi. C’est ce thème que cette séance du « séminaire 1800 » vise à explorer dans toute
sa richesse.
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- Vendredi 31 mai 2024, Université Paris-Est Créteil