Arqus - Lasse EMCKEN, nouveau président du conseil des étudiants d'Arqus
Dans le cadre de la Journée internationale des étudiants, qui a eu le lieu le 17 novembre dernier, Lasse Emcken a été élu Président du conseil des étudiants de l'Université européenne Arqus.
Lasse Emcken est le nouveau président du Conseil d’étudiants Arqus. Outre sa licence en sociologie et son master en géographie, il dispose d’une grande expérience de représentation étudiante, notamment l’organisation de voyages et de présentations pour les nouveaux étudiants, l’amélioration de l’infrastructure de transport pour les étudiants de Leipzig et la représentation d’étudiants dans les processus législatifs du parlement régional. Découvrez son interview.
Quelles sont selon vous les nouvelles opportunités ouvertes aux étudiants d’une université membre d'Arqus ?
Simplifier la mobilité internationale doit être l’une de nos priorités. Ce qui serait le plus bénéfique pour l’étudiant moyen de nos universités serait qu’il soit simple, accessible et peu onéreux de se rendre dans un pays étranger pour y étudier. À cette fin, nous devons intégrer Arqus dans tous les programmes d’étude de chacune de nos sept universités, trouver des méthodes pour mettre en correspondance les différents systèmes d’évaluation et réduire le poids de la bureaucratie. L’objectif est de faire en sorte qu’il soit presque aussi simple de voyager pour ses études que de s’inscrire à l’université de sa ville. Les enseignements devraient tout naturellement être donnés en anglais ainsi que dans les autres langues pour tous les programmes éducatifs, ce qui permettrait aux étudiants internationaux de s’inscrire à n’importe quel cours, de rencontrer les étudiants du pays et éviter de se retrouver dans la « bulle Erasmus ». Je pense aussi que les étudiants en thèse pourraient bénéficier des perspectives internationales de leurs pairs dans Arqus. Nous devons simplement créer des lieux de rencontre et améliorer nos efforts de recherche collectifs.
Cela vous semble-t-il important de communiquer avec les représentants étudiants des autres universités Arqus ?
C’est la partie la plus importante de mon rôle en tant que président du Conseil étudiant. Le fait que nous n’avons toujours pas eu la possibilité de nous rencontrer en face à face reste un problème auquel les solutions technologiques ne peuvent répondre qu’en partie. Pour construire de véritables réseaux durables, nous avons besoin de nous rencontrer, comme les événements récents le soulignent. Nous espérons que la recherche vaccinale le permettra bientôt.
Pouvez-vous nous parler de l’organisation du Conseil d’étudiants Arqus ?
Il est actuellement composé de 14 étudiants, deux de chaque université. Nous disposons d’un président, d’un vice-président et de deux membres du comité directeur. Nous communiquons par e-mail, sur l’application Telegram et nous tenons des réunions mensuelles. Depuis peu, nous participons de façon plus active aux lignes d’action visant à davantage intégrer les opinions des étudiants dans les activités d’Arqus. En outre, nous avons commencé à élaborer des statuts afin de renforcer notre collaboration en interne et minimiser les malentendus.
Comment imaginez-vous Arqus en 2030 ?
Parmi nos objectifs pour l’initiative « Universités européennes » et la création de l’Espace européen de l’enseignement supérieur présentées dans le discours d’Emmanuel Macron sur l’Initiative pour l’Europe, l’un des plus importants à nos yeux est qu’un étudiant européen sur deux puisse séjourner pendant au moins six mois dans un autre pays européen avant l’âge de 25 ans. Et je suis heureux que nous collaborions pour atteindre cet objectif : l’Université de Vilnius a montré son soutien en décernant à Emmanuel Macron le titre de Docteur honoris causa pour ce discours. Cela me donne beaucoup d’assurance quant au rôle central d’Arqus pour concrétiser cette vision. J’espère que nous permettrons à plus de la moitié de nos étudiants d’étudier à l’étranger dans nos sept villes d’ici 2030.
Retrouvez l'interview intégrale en passant par le site internet de l'Université de Lyon.