Arqus Twinnings – Retours d’expériences des étudiants stéphanois et norvégiens

Arqus Twinnings – Retours d’expériences des étudiants stéphanois et norvégiens

Les Arqus Twinnings sont des activités mises en place dans le cadre du projet Arqus. Grâce à ses jumelages, un enseignant et ses étudiants travaillent conjointement avec une classe d’une autre université du consortium au cours de l’année universitaire. Ces échanges ont lieu en distanciels mais comprennent également une mobilité physique courte chez le partenaire. C’est ce qui s’est passé entre l’Université de Bergen - UiB (Norvège) et l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne.

1er échange : les étudiants du Master FLE de l’UJM (Faculté ALL) en visite au Département de français, section didactique, de l’UiB

Du 8 au 12 novembre 2021, six étudiants en master Didactique des langues de la faculté ALL et leur professeur, Clara Mortamet, se sont rendus à Bergen pour une mobilité physique courte.

Les objectifs premiers étaient de découvrir le Département de français de l’UiB, de connaître la formation proposée aux étudiants, leur filière et les débouchés. Dans un second temps, l’enseignante et les étudiants ont organisé des rencontres croisées et ont travaillé ensemble à l’élaboration de séquences pédagogiques. Enfin, ils ont visité des classes de français ou de langues étrangères dans un collège et un lycée.

Le programme très dense leur a permis d’en apprendre davantage sur le système éducatif norvégien, l’enseignement du français, les modalités et l’organisation de l’enseignement supérieur ainsi que sur la vie étudiante.

D’après les étudiants de l’UJM, les visites de classes ont été enrichissantes, voir surprenantes, en particulier concernant les rapports enseignants et élèves, très différents du modèle français. « Les collèges et lycées sont entièrement ouverts, sans grille, sans carte ni contrôle aucun. Les salles des professeurs sont grandes, avec du personnel pour servir du café, où l’on peut manger et vraiment travailler ensemble ». 

Quelques retours concernant leur rapport d’étonnement
Prof. Mortamet a demandé à ses étudiants de rédiger un rapport d’étonnement sur leur mobilité à Bergen, en soulignant les éléments qui les ont surpris, les différences entre les systèmes d’enseignement supérieur norvégien et français, la vie sur place, etc.

  • A la différence de la France, tous ceux qui se destinent à l’enseignement du français en Norvège doivent se préparer à enseigner deux disciplines.
  • L’organisation de l’année universitaire est différente. En effet, les étudiants norvégiens ont moins de cours qu’en France, et sont très souvent en stage.

2nd échange : les étudiants de l’Université de Bergen en visite à l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne

Du 28 février au 4 avril 2022, cinq étudiants des cycles licence et master, Mme Myriam Daniele Coco, professeure associée en Didactique du Francçais, et la conseillère de scolarité de la section français/russe de l’Université de Bergen, Mme Gita Pattanaik Rongevær, ont été accueillis à leur tour à Saint-Etienne.

Cette mobilité avait pour but de motiver les étudiants norvégiens à envisager une mobilité en France, en leur faisant découvrir l’UJM et la ville de Saint-Etienne.

Durant la semaine, les étudiants norvégiens ont pu observer des cours de Français Langue Etrangère dispensés au CILEC (Centre International de Langue Et Civilisation) et participer à des ateliers pédagogiques avec des étudiants français. Les étudiants de master ont également élaboré une séquence de cours, liée à leur au programme et présentée en français devant les autres élèves. De plus, ils ont travaillé avec Global Simulation, un type d’exercice où l’on crée un monde fictif en français. C'est une façon d'apprendre les langues de manière concrète et pratique, en utilisant du vocabulaire et de la grammaire. 

Lisa Héléna Despriee, étudiante en maîtrise, nous raconte son expérience : « J'ai constaté qu'il y avait peu de différences culturelles entre nous et les étudiants français, mais l'enseignement est un peu plus formel qu'en Norvège. Linguistiquement et en termes de contenu, les cours étaient de haut niveau, même pour moi qui suis française ».

La professeure associée Myriam Daniele Coco (à gauche), ses étudiants de l'UiB et la conseillère de scolarité pour le français et le russe, Gita Pattanaik Rongevær (3ème en partant de la gauche).
Photo : Myriam Coco

 

Publié le 12 avril 2022