Hybrisphère, G. Bertrand

HybrisphèreGwenaëlle Bertrand, 2018

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Co-création avec Maxime Favard
4 artefacts en ABS, impression 3D, 22 photographies et 1 roman-photo





  • Extrait G. Bertrand et M. Favard, Hybrisphère : design, numérique et énergies

    Penser les hyperfaces implique aussi de s’interroger sur les enjeux énergétiques. Pourtant, du smartphone à la smartcity en passant par la smarthome, les interfaces numériques se développent de manière hâtive et exponentielle sans que l’alimentation énergétique de ces nouveaux environnements intelligents ne soit remise en question. Dans un tel contexte d’hyperconnectivité et d’hyperconsommation énergétique, notre projet Hybrisphère témoigne du rôle critique et prospectif de la conception en design. Initié lors de la résidence Hyperfaces au Shadok : Fabrique du numérique à Strasbourg, ce projet invite le public à imaginer de nouveaux rapports quotidiens avec l’énergie. À l’aide de deux scénarios – énergie du plein et énergie du vide – quatre prototypes incarnent une réflexion sur nos environnements écraniques. Les modalités de la fiction se sont alors imposées à nous dans le souci d’une mise en évidence de l’autoritarisme numérique au point où la figure humaine disparaît de nos représentations visuelles.

 

Pratique artistique théorisée

  • G. Bertrand et M. Favard, Hybrisphère : design, numérique et énergies, avec le soutien du Shadok : Fabrique du numérique,
    éditeur indépendant, 2018, 116 pages.

    G. Bertrand et M. Favard, « Pour un design théorique », in Strasbourg.eu Eurométropole, numéro spécial Hyperconscience :
    explorez l'impact des interfaces sur les individus, leurs comportements et nos sociétés
    , septembre 2018, p. 32 à 33.

 

Expositions / Concerts / Lectures

  • Installation dans le cadre du programme Hyperconscience, 2018, Shadok : Fabrique du numérique.