Témoignage David Boit

David Boit à la Direction du Numérique « Dans cette situation, il faut être flexible et agir en fonction de l’instant T. »

David Boit travaille au pôle exploitation de la direction du numérique (DNUM) de l’UJM. Il est le réfèrent de toute la partie pédagogie et se trouve en première ligne sur la dématérialisation des cours et des examens. Il partage avec nous son expérience pendant cette période inédite.


Parlez-nous de vos missions dans ce contexte particulier. Se sont-elles réorientées ?

Mes missions se sont concentrées autour des outils permettant la continuité pédagogique.
Un travail important sur l’environnement technique de la plateforme Claroline-Connect a été effectué afin que ce service puisse répondre au mieux à l’importante montée en charge.
Ce qui n’est pas simple ! Un vrai défi : la plateforme a dû faire face à une utilisation en forte augmentation. J’ai dû agir en conséquent pour tenter de répondre dans l’urgence et au mieux à cet imprévu. Tout n'est pas parfait, cette montée en charge entraîne des contraintes techniques fortes ce qui me demande une adaptation quotidienne. J’ai développé, en parallèle, un outil permettant de suivre tous ces usages afin de pouvoir tirer profit de cette expérience pour l'avenir. Il faut désormais anticiper ceci avec pour objectif d’améliorer l’expérience utilisateur et la disponibilité du service.
Dans ce cadre de continuité pédagogique, je travaille en étroite collaboration avec le Service Universitaire de Pédagogie. J'échange également avec nos collègues lyonnais avec qui je collabore depuis plusieurs années.

Qu'est-ce qui a changé dans votre façon de travailler depuis le début de la crise sanitaire notamment avec le confinement ?

En temps normal, je suis, comme l’ensemble de la DNUM, très sollicité mais, avec cette période exceptionnelle, ceci a fortement augmenté. Mon activité est actuellement 100 % dédiée à la pédagogie mettant le reste de côté pour le moment. Les journées sont bien remplies ! Bien que parfois stressantes, je me plais à relever le challenge. Il est difficile de couper et de penser à autre chose tant le contexte demande un investissement important. Il est néanmoins essentiel d'arriver à prendre aussi un peu de recul pour rester efficace et aborder la tâche de façon la plus sereine possible. Cette situation va sans doute nous amener à réorganiser le secteur de la pédagogie numérique, je continuerai à m’investir dans cette tâche.
Le télétravail, quant à lui, n’a pas d’impact sur mon activité. Avec les outils numériques je reste en contact avec les collègues.

Comment se déroulent vos journées ?

Les journées étant bien chargées, elles défilent très vites. Je réserve une heure de sport par jour, souvent tôt le matin. L'activité sportive est importante pour moi, elle fait partie de mon quotidien et je pense qu'elle est essentielle dans ce contexte. Côté professionnel, je débute les journées comme avant le confinement, en répondant aux mails divers et variés, ensuite je m’adapte à la situation ainsi qu’à l’urgence et aux sollicitations du moment. Planifier des tâches est plus compliqué que d’habitude. Dans cette situation il faut être flexible et agir en fonction de l’instant T.

Claroline-Connect : quelques chiffres
Février 2020
 : entre 6 000 et 9 000 connexions en moyenne par jour avec au maximum 1500 utilisateurs simultanés.
Deuxième quinzaine de mars, au début du confinement : entre 15 000 et 17 500 connexions en moyenne par jour et plus de 2 000 utilisateurs simultanés. 
Semaine du 11 mai : 16 000 connexions en moyenne par jour et plus de 4 000 utilisateurs simultanés.
Depuis le 17 mars : 35 042 copies d’exercices réalisées, 36 254 rendus de documents de la part des étudiants, 939 vidéos déposées sur le mediacenter et 245 427 visionnages.


Retrouvez aussi le témoignage de Nicolas Bardel à la DNUM.

Publié le 3 juin 2020